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Bataille de Kreuzeunbourg

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Message par Feu Prince Zabrücksi Mer 11 Jan 2012 - 20:37

Attablé à son cabinet de travail du château de Huezel, le Prince Zabrucksi rédigeait deux proclamations. Une au peuple insurgé de Kreuzeunbourg, une autre à son armée. Il accordait une place toute particulière aux deuxième texte. Il fallait être percutant. Les grands militaires savaient parler aux âmes des soldats, les galvaniser.
Dans le même pièce se tenait le comte Felgenheim, qui assurément ne semblait pas à sa place au pays de l'eau ! Se tenait également son aide de camp, l'officier Ratzler. Le fils du Prince, Franz, âgé de dix sept ans était présent. Dans moins d'un mois, il intégrerait l'école militaire de Zandhurst. Avant cela, son père voulait lui faire sentir la poudre, éprouver les veillés d'armes et côtoyer les soldats.
Il ne manquait que Marialyn à ce tableau idyllique, mais elle semblait avoir fait son choix.

La concentration de l'armée s'achevait. Le Prince l'enverrait à l'assaut d'ici vingt quatre heures. Il était temps. Les rebelles, surpris par leur propre victoire, était d'abord resté dans la ville. Il avait perdu un temps précieux et ne s'était lancé à la conquête des campagnes environnantes que depuis quelques jours.

Le Prince déplia sa première missive pour une ultime lecture.


Peuple insurgé de Kreuzeunbourg,

C'est au nom du Grand-Duc que je m'adresse à vous. C'est avec une grande tristesse que notre Altesse a appris la situation de Kreuzeunbourg.
Pourquoi avez-vous choisi de vous détournez de son trône bienveillant pour suivre quelques aventuriers républicains dans leur funeste entreprise ? Pourquoi ne chérissez vous point l'emploi qui vous préserve du caniveau ? Pourquoi n’êtes vous point reconnaissant des faveurs que vous octroie généreusement le gouvernement ?
Vous pouvez vivre au sein du bonheur dans vos foyers, vous êtes l'objet chéri de notre souverain. La patrie, à cet instant répond à vos sollicitudes. Et vous, ingrats, peuple d'aveugles, vous ne faites rien pour lui. Il s'en plaint car les ouvriers sont à Ses yeux infiniment estimables parce qu'il vous aime, parce qu'il voudrait que vous soyez heureux.
Dans moins d'une journée, l'armée entrera dans la ville. Soumettez vous et rien de fâcheux ne vous arrivera. Quittez ces comploteurs, ces factieux, ces sans-Dieu qui se sachant condamnés entendent vous entraîner dans votre chute.
Venez rejoindre vos frères soldats, Le Grand-Duc, dans sa bonté, pardonnera à ses enfants égarés.

-Ratzler , envoyez un éclaireur remettre cette proclamation à Kreuzeunbourg.

Le Prince s'attaqua ensuite à sa deuxième missive. Ce faisant, il ne pouvait s’empêcher de songer à Whilelstafen. Ses députés livraient une terrible bataille politique contre les libéraux. C'est presque soulagé, qu'il avait quitté la capitale. On l'avait injurié au Parlement. Les libéraux osaient défendre à voix haute les rebelles. Les fous ! Ils s'exposaient ainsi aux accusations de traîtrise. Lezingham avait compris cela, et non sans sourire, le Prince constatait qu'il se faisait minuscule.


Officiers, sous officiers, soldats !


De factieux républicains ont soulevé les ouvriers de Kreuzeunbourg. Ils ont massacré vos compagnons d'armes. Ils règnent désormais sur la ville. Ils ont pillé les propriétés, les greniers, les arsenaux. Ils rêvent d'étendre cette domination sur tout le Zollernberg, jusqu’à vos foyers. Pas un jour ne passe, sans qu'ils insultent votre Souverain.

Les laisserons-nous faire ? Non ! J'attends de chacun qu'il fasse demain son devoir. Tuez tous ceux qui s'opposeront à nous ! Faites grâce aux femmes et aux enfants, et aux ouvriers égarés qui se rendront. Ne déshonorez pas notre victoire par des violences inutiles.
Vertueux soldats ! Il n'y a point de bravoure suprême que de se battre pour la Couronne ! Il y a parmi vous de vieux vétérans du soulèvement merkiste ! Ils semblent que nous ayons été trop généreux avec ces derniers ! Écrasez les! Je vous ramènerai ensuite couvert de gloire à Whilelstauffen. Le peuple vous reverras avec joie et il vous suffiras de dire:J'étais à la bataille de Kreuzeunbourg pour qu'on vous répondre : Voilà un saint homme !

-Ratzler ! Faites également distribuer et lire aux hommes par les capitaines de compagnie cette proclamation.

Le Prince resta un instant pensif, puis s'adressa à Franz.

-Demain, fils, il faudra chausser nos bottes !


Dernière édition par Prince Zabrücksi le Jeu 12 Jan 2012 - 17:36, édité 6 fois
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Message par Feu Prince Zabrücksi Jeu 12 Jan 2012 - 17:27

Le Prince passait en revue le bataillon de chasseurs zabruckois, levé par son ami, le comte Felgenheim. Le Duc de Zorcades, par orgueil, avait refusé de lui fournir plus de troupes. Le Prince avait décidé de passer outre, peu lui importait l'avis du Ministre. On ne prenait jamais aisément une cité de la taille de Kreuzeunbourg.
Lentement, les vingt mille homme de l'armée prenait la direction de la cité. Le Prince et son État-major avait avancé leur plan de bataille. Le régiment de chasseurs du Prince avait anéanti quelques groupes de rebelles qui s'étaient aventurés hors de leur ville pour fourrager. Ceux-ci de toute évidence, s'était replié derrière les fortes murailles de Kreuzeunbourg, plutôt que de livrer bataille en rase campagne. C'était un choix judicieux. J’aurai fais fait de même à leur place songea le Prince.

On avait décidé d'aborder la ville par le Nord. Les quartiers bourgeois y étaient concentrés. Le sud de la ville renfermait les faubourgs ouvriers. Il fallait s'attendre à une forte résistance aux murailles nord, mais une fois, celle ci forcés, On devrait pouvoir investir rapidement la ville. La résistance se montrerait beaucoup plus farouche, au sud, épicentre et quartier général de la rébellion.

Ce même quartier général avait émis une pétition. Zabrücksi avait passé outre. Ni paix, ni trêves avec les assassins des agents de la couronne.
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Message par Otto Von Bersbourg Jeu 12 Jan 2012 - 18:56

Otto Von Bersbour avait décidé de ne pas se cacher, comme l'aurait voulu Lezingham. Il se disait qu'il n'aurait pas dû, mais il préfère risque sa vie dans une bataille de ce genre, plutôt que d'attendre que des civils se fassent tuer sans qu'il bouge le petit doigt. Et puis, il a bien eu une formation d'officier militaire, autant se servir de ses connaissance pour entrainer le plus possible d'ouvriers et de paysans à la discipline et et aux combats.
Avec les armes à feu de l'armée, comme les armes de chasse qu'ils ont pus réunir, un régiment de soldats-ouvriers c'est former, et se sont installés sur les murailles.

- "Nous avons une chance" se dit Otto.

Il s'alluma une pipe, et réfléchie à une stratégie.

- "Par où pourrait-il attaquer ce Zabrücksi ? A quel endroit j'attaquerais si j'étais lui ?"

Une bonne minute de silence se passa.

- "Bordel ! Au Nord bien-sûr ! C'est le quartier Bourgeois ! J'espère qu'il ne sont pas déjà arrivé."

Bersbourg appela un ouvrier qu'il avait nommé capitaine.

- "Marks ! Toi et tes hommes, au lieu d'aller au Sud, défendez la muraille au Nord.
- Mais ... Il faut défendre les quartiers des ouvriers, c'est notre base.
- Qui attaquerait un endroit ayant autant de rebelles armés ? C'est pour ça qu'il faut allez au quartier des riches.
- A vos ordres !"
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Message par Feu Prince Zabrücksi Jeu 12 Jan 2012 - 19:28

Les canons du 3e régiment d'artillerie Royal-Wilhelstadt tonnèrent, annonciateurs d'une journée sanglante.
La bataille commence furieusement sous les fortifications. Les troupes grande-ducale se heurtent aux puissantes murailles. Canonnées, celles-ci résistent au feu de soixante-douze pièces crachant à gros boulet dans l'espoir d'ouvrir une brèche. Va t'on devoir commencer un siège ? Finalement, après des heures de canonnades assourdissantes, un pan de la muraille s'effondre sur-elle-même. Une troué a été faite. Immédiatement, les colonnes d'assaut s'y engouffrent. Les premiers hommes pénétrant en ville sont fauchés par centaines par les tirailleurs rebelles. Les quelques canons dont ceux-ci disposent sont bourrés de mitrailles et couchent par peloton entiers les assaillants. Bientôt, les colonnes grandes-ducales laissent une longue et large trainée de sang, de blessés et de morts.


-Mes Dieux ! Ils savent se battre ! s'étonne le Prince.

Au prix d'un affreux carnages, les chasseurs à pied et fantassins parviennent à aborder à la baïonnette les rebelles. Contre les barricades des insurgés se succèdent attaques et contre-attaques, effroyables mêlés, charges infernales et corps à corps. Investis, les rebelles en tenue déchiré et le ventre creux se battent néanmoins avec persévérance et courage. Leurs mitrailles criblent les soldats et les boulets en enlève des files complètes. On se bats aux fusils, aux sabres à la baïonnette, certains font même usage de leurs poings. Et le verrou résiste encore !

- Il faut en finir. Concentrez toute l'artillerie sur la brèche.

Toute la puissance de feu de l'armée se concentre alors sur la brèche. Toute l'artillerie est engagé dans la fournaise pour foudroyer les défenseurs.Enfin, l'une après l'autre,les barricades adverses cèdent et la cavalerie sabre impitoyablement les fuyards. La résistance est brisé et les trois quart des défenseurs gisent à terre.

- Un bon début, commente le Prince, mais leur âpreté au combat m'inquiète.
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Message par Otto Von Bersbourg Jeu 12 Jan 2012 - 20:15

- "Tous à la grande barricade !!" Cria Bersoubrg, qui participe au combat tout en commandant ses "troupes".

Les rebelles se réfugient derrière une barricade très grande et imposante. Elle porte bien son nom. Les rebelles tirent à feu nourrie sur l'armée Grand-Ducale, et des dizaines de soldats tombent au sol, et qui ont du mal à grimper cette barricade aussi imposante que résistante.

- "Résistez !! cria Bersbourg. Résistez !! La victoire ou la mort !!"

Sur ce fameux slogan devenu populaire, les rebelles regagnent en moral et en combativité. Des pierres sont jetées sur les soldats, d'autres se font empaler par des fourches. Le combat est un véritable carnage.
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Message par Feu Prince Zabrücksi Jeu 12 Jan 2012 - 20:50

Les fantassins prenaient possession de la ville. Les quartiers les plus aisés de la ville les accueillaient en libérateurs. Hommes et femmes sortaient sur le perron de leur demeure et applaudissaient et servaient à boire aux soldats. Le 9e régiment d'infanterie de ligne Royal-Zcanthélois avait reçu l'ordre de ne point se répandre dans la ville, mais de poursuivre les rebelles le long de la grande avenue François Joseph Ier qui menait à la Grande-Place et aux quartiers ouvriers. Les soldats butèrent bientôt sur une immense barricade, truffé de rebelles, elle fermait l'accès à la Place. Ici, la population était farouchement hostile. Les fantassins durent se replier d'une centaine de mètres. Le colonel envoya quérir un soutien de l'artillerie. On ferait sauter par la force des canons la grande barricade.
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Message par Edorel Gatline Jeu 12 Jan 2012 - 21:37

A Zozolulu, les rumeurs de répression du début de révolte populaire au Wasserland finirent par atteindre les oreilles d'Edorel, qui non content de trouver un moyen de résoudre un problème dans ses minuscules machineries auquel il porte une attention toute particulière, il se dit qu'il y avait là un moyen de se changer les idées tout en légitimant son salaire.

Le barda fait, le voyage en dirigeable ne fut pas de tout repos, logique quand on a le vertige. Le commandant de bord indiqua à Edorel que toute la zone autour de la capitale du Wasserland était interdite aux civils, et fut donc contraint de se poser à plusieurs kilomètres de la destination espérait par Edorel. Néanmoins, il en aurait fallu plus pour lui faire retourner les talons, et réussit à franchir, et les barrages et les blocus maintenue par l'armée de Son Altesse. Comment ? C'est très simple, en appliquant la règle N°43 stipulant que :

Règle N°43 a écrit:L'ennemie franchira toujours les zones réputés infranchissables et donc, peu défendues.

Un marécage ! Qui aurait crut qu'il serait possible de franchir un marécage ... en nageant ? Certainement pas les grouillots qui étaient en patrouilles et qui ne remarquèrent rien d'inhabituelles, même pas un type à poile amputé d'un pied et avec un gros barda sur le dos (Edorel n'aime pas mouiller sa chemise, au sens propre en tout cas.)

Bref, c'est avec facilité qu'il entra dans la ville de Kreuzeunbourg, un trou béant dans les murs lui indiqua que les hostilités avaient déjà commencés et qu'elle s'étaient également déplacés intra-muros, les coups de canons et les détonations confirmèrent cette évidence. Il entra dans la ville cependant en oubliant un détail important, n'étant pas en mission pour le Grand-Duc, son employeur, il n'est ici que de sa propre initiative, si il venait a se faire prendre par l'armée, il aurait beau s'expliquer, il se ferait fusiller, de même en cas de capture par des insurgés.

Dans les deux cas, ses éventuelles adversaires seraient tous morts bien avant d'avoir eu l'idée de l'envoyer ad patres. Mais Edorel n'était pas là juste par curiosité, il s'était munis d'un calepin et d'une plume, voulant faire des notes qu'il transmettrait par la suite à son seul supérieur hiérarchique, un serviteur zélée n'attend pas qu'on lui donne des ordres. Edorel au soir tombant, sans avoir rencontré trop d'embûches, errait dans la périphérie et se s'approcher du cœur des combats. Marché à découvert dans des rues désertes le laisser à la merci d'éventuelles tireurs embusqués, il prit donc la peine d'entré dans un bâtiment pour continuer sa progression ... sur les toits.

Des clameurs se firent entendre, marchant en direction de leurs origines, et sautant de toits en toits, Edorel finit par se retrouver en haut d'une cour ou plusieurs plusieurs hommes en uniformes entrain de violé une civil. Le plus professionnellement possible et sans bronché quant aux suppliques de la victime, Edo nota :


Cas de viole N°1 : Armée sur civil, victime de sexe féminin d'apparence adulte.

Et ce ne fut que le début, plus loin se fut une dizaine d'hommes en civil qui furent trouvés, apparemment fusillés sommairement. Edorel nota la présence d'un enfant dans les victimes. Les désastres de la guerre, on y peut malheureusement rien. Plus loin ce fut une dizaine de cadavres mutilés ou carbonisé qu'il repéra, certaines pièces de tissus pas trop abimé indiqua des victimes militaires. Il continua comme cela son tour de ville macabre, tout en se rapprochant du centre ou s'était visiblement concentré toutes les forces combattantes. Ce qui poserait problèmes car des hommes en armes seraient certainement postés sur les toits. Mais pour Edorel, l'approche ne serait qu'une question de tact.

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Message par Feu Prince Zabrücksi Jeu 12 Jan 2012 - 22:19


Les troupes grandes-ducales avaient stoppé leur reconquête. La nuit tombait, il fallait ramasser les morts, s'occuper des blessés et cantonner les soldats. Au premier soir de la bataille, le Prince était pleinement satisfait. Son armée tenait un bon tiers de la ville. L'assaut contre la muraille avait été sanglant, mais il en était toujours ainsi. Par la suite, son armée avait progressé rapidement, libérant les faubourgs du nord, au prix de modestes combats. L'avenue centrale n'était encore point dégagé, mais elle tomberait vraisemblablement le lendemain.
Le prince et son État-Major avait délaissé le campement et avait pénétré en ville. Ils logeaient à la maison Whalstadt. Le bourgeois local s'était empressé de leur offrir le gite, trop heureux d'avoir vu décamper en vitesse les précédents colocataires -de crasseux ouvriers rouges.


L'officier Ratzler se présenta dans le salon ou conversait le Prince et ses officiers.

-Monsieur Le Prince, Messieurs. j'ai le compte rendu de la journée. Nous avons à déplorer mille cinq cent soldats, morts, blessés ou portés disparus. Nous avons pris douze pièces de canon, soixante "officiers", et deux milles rebelles. L'ennemi reconnait avoir perdu quatre milles hommes dans la journée. Ces forces restantes, d'après le dire de leurs officiers, sont de dix à douze milles hommes, encore que certains désertent, et se rendent à nos hommes.
On me signale également des violences de nos troupes contre la population. Essentiellement au niveau du quartier des manufacturiers.

- Merci Ratzler. Faites savoir aux hommes que les violences contre les non-combattants ne sont point tolérés. Monsieur de Fersen, faites organiser une police et une municipalité. Vous en répondrez de votre tête. J'aurais du me douter de cela, ils prétendent venger leurs camarades tombés ? Ha foutre, les soldats qui pillent et violent font par la suite une mauvaise troupe, peu discipliné et peu encline à se battre, maintenant qu'elle a trouvé fortune.

- A vos ordres, monsieur le Prince. Que faisons-nous des prisonniers ? Où les internons-nous ?

- Hors de la ville, le plus loin possible. Les tribunaux militaires statueront à leurs sujets. Quand aux officiers, fusillez-les.

L'officier Ratzler eut un sursaut.

- Mais, enfin ... Votre Altesse, Ils se sont rendus contre promesse de la vie sauve.

- Fusillez-les ! Ce sont les responsables de ce soulèvement. J'entends punir sévèrement les traitres à la Couronne. Ils ont agi en connaissance de cause et ne peuvent espérer ma clémence. J'ai toute latitude du Grand-Duc pour purger Kreuzeunbourg de ces malfaiteurs. Et ne prétendez plus jamais me contredire. Rompez.

- A vos Ordres, Monsieur le Prince.

Il y eut un silence angoissé des officiers, finalement rompu par Felgenheim.


-On va vous reprocher cela August.

- Je ne crains point les reproches Karl. Point maintenant. Je serais beaucoup moins consensuel dans les quartiers ouvriers. J'ai l'intention de réduire substantiellement le nombre des ennemis de la Couronne. Le Grand-Duc m'approuvera.

- Puissiez-vous avoir raison ... Dites, on va diner ? Je connais un restaurant absolument épatant ! Avez-vous déjà entendu parler du colonel Zanders ?


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Message par Otto Von Bersbourg Ven 13 Jan 2012 - 10:46

Le soir, du côté des rebelles, Otto Von Bersbourg monte sur une chaise installée sur une place, non loin de la grande barricade. Il dit avec ferveur à ses camarades :

- "Camarades ! Vous vous êtes bien battus ! Très vaillamment !
- Mais on a eu plus de perte que chez eux ! On n'a eu des camarades qu'y se sont fait prisonniers
dit un ouvrier.
- Et alors ?! Vengeons nos amis disparus ! récupérons nos amis prisonniers !
- Et comment ?!
dit un autre ouvrier.
- J'ai un plan. J'ai ouïe dire que des renforts d'ouvriers et de paysans allaient arriver de tout Wasserland en début de matinée. Il suffit de se reposer cette nuit, pour pouvoir écraser l'armée de tous les côtés. Les renforts arriveront pour attaquer l'artillerie et les troupes à l'arrière, pendant que nous, nous protégerons cette barricade."

Une pause se fit.

- "Mes amis ! Voici une lettre d'un des vaillants combattants de la liberté qui a envoyé à sa mère."

Il prit la feuille, et la lit.

- "Mère, ne t'inquiète pas pour moi. Je suis dur comme de la pierre, et je survivrais à cette révolution, jusqu'à la victoire totale, pour nous, pauvres miséreux, pour nous donner une vie meilleure, et ne plus mourir de faim sous l'oppression. Mais surtout, ne croit pas tous ce que dit le gouvernement ou ces ultra-conservateurs. Ils pensent plus au maintiens de la monarchie et de leurs privilèges plutôt qu'à se soucier de nous."


Quelques secondes de silence.

- "Cette homme, mes amis ... Il est mort aujourd'hui, comme un héros. Honorons-le, en gagnant la révolution.
- La victoire ou la mort !!"
crie un ouvrier.

Toute la population crie le même slogan. Puis, la foule se disperse pour dormir, enlever les morts, ou faire des tours de garde.
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Message par Edorel Gatline Ven 13 Jan 2012 - 16:15

Dans la nuit tombé, il valait mieux rester à l'ombre, ou en dehors du champ de vision. Edorel savait bien ça. Coincé sur les toits, il ne pouvait pas revenir au plancher des vaches car les rues adjacents l'immeuble ou il se trouvait grouillaient de soldats. l'immeuble d'en face, plus sûr, était trop loin pour un saut. Il remarqua cependant un énorme cordon de fer reliant les deux bâtiments. Surement un câble distribuant la fée électricité dans les habitations les plus cossues. Il n'avait donc pas d'autre choix que de s'improvise funambule au dessus d'une troupe bivouaquant sous ses pieds.

En dessous de lui, un feu de camp ou une dizaine d'hommes discutaient et bâfrer mollement leur ration de combat. Tout en douceur et en respiration au carré, Edorel tentait d'un pas malhabile (pas étonnant avec une prothèse) de traverser la rue sur une corde raide. Certes, l'épaisseur de cette dernière était un avantage car les pieds ont plus d'espace pour se poser, mais au moindre coup de vent, ou à la moindre perturbation cérébrale réduisant à néant les efforts de concentration, Edo pouvait à tout moment réaliser sa dernière et ultime chute. Empiriquement la probabilité pour qu'il perde l'équilibre est de 1, ce qui est déjà énorme.

Et bien évidemment, ce qui devait arriver, arriva. La brise se leva, surpris Edorel à la moitié de son parcourt et perdit l'équilibre au dessus d'une troupe de zozos armées jusqu'aux babines. Un réflexe salvateur cependant lui permit de se rattraper et de s'accrocher au câble d'une main bien ferme, suivit de l'autre. Accroché comme du linge, Edo jeta un coup d'œil en bas, personne ne l'avait remarqué, mais il fallait faire vite avant que quelqu'un déboulant d'une rue plus loin remarque une silhouette suspecte dans le vide. Il ramena ses jambes au câble et se les enchevêtra autour de celle-ci afin de continuer son chemin. Il rejoignit l'autre l'immeuble vitesse grand V pour en finir au plus vite. Une fois hors de danger, il eu un sentiment de légèreté inhabituelle, il vérifia qu'il n'avait rien laisser tomber, et remarqua à son grand désespoir que la dague de sa botte manquait à l'appel. Il se précipita sur le rebords pour voir ou était tombé sa dague. Flanqué dans le crâne d'un des soldats bivouaquant. Personne ne semblait avoir remarquer le macchabée.


-Eh Zygmund ... Zygmund ? demanda un soldat en contre-bas en direction du mort.

-Bah, il pionze déjà ! Répondit un de ses collègues.

-Vue le nombre de fois qu'il a défourailler, pas étonnant.

-Zacré Zygmund, toujours pluz efficace de la torpille que du fuzil !

Les soldats rirent de bon cœur, sans avoir remarqué que le préposé ne se reposait pas mais reposait tout court. Edorel cependant ne pouvait pas se permettre de laisser cette dague, c'est sentimental. Il alla cherché un accès à l'intérieur de l'immeuble pour descendre récupérer son arme. Passant par les combles, il atteignit une cage d'escalier. Mais à peine avait-il descendue deux étages qu'il se fit mettre en joue.

-Haut les mains ! Hurla l'impétrant en uniforme. Edorel s'exécuta et se retourna pour faire face. Le soldat s'avança, fusil rivé sur Edorel. Ce dernier attendit le bon moment pour s'exécuter prestement. D'un geste rapide de la main gauche il dévia le fusil, le soldat tira par réflexe mais rata grossièrement sa cible. Edorel en profita pour envoyer un crochet du droit sur son adversaire, puis, l'attrapant par les oreilles, lui asséna un coup de boule magistrale. Un problème n'arrivant jamais seul, des bruits de course effréné se firent entendre dans les escaliers. Le coup de feu avait due alerter les soldats dans la rue. Edorel défonça précipitamment une porte pour entré dans un appartement vide. Il ouvrit une fenêtre et commença à descendre la façade de l'immeuble, trouvant autant d'appuis que possible. Il sauta sur les derniers mètres, et alla récupérer rapidement sa dague sur sa victime malgré elle (question homicide, on ne peut pas faire plus involontaire que ça.) Après un bruit de craquement d'os, Edorel rangea la dague dans sa botte et fila avant que les soldats ne découvrent le cadavre du regretté Zygmund.

Edorel erra un bon quart d'heure, avant de tombé sur un autre immeuble vide. Trouvant un appartement de bourgeois qui n'as pas encore était pillé, il s'y enferma, déplaçant plusieurs meubles assez lourd pour bloquer la porte d'entrée. Trouvant un divan des plus confortable, Edorel s'y affala avec un grand sourire.

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Message par Feu Prince Zabrücksi Ven 13 Jan 2012 - 16:47

- Monsieur le Prince, Monsieur Le Prince fit l'officier Ratzler en secouant Zabrücksi pour le réveiller.

- Que se passe t-il mauvaise tête ?

- Le colonel Cavaignac vous fait quérir. Les rebelles semblent préparer une attaque nocturne. Écoutez les clameurs !

Le Prince se redressa et tenta de se donner, face à son subordonné, l'air noble et grave qui convenait si bien au Zabrücksi. Ce n'était pas facile en pyjama rayé. Au loin, par delà les maisons et les lignes adverses, montait le lancinant refrain des insurgés.

- Ce n'est rien. Ils cherchent à se donner du cœur à l'ouvrage. Avant de mourir, les loups hurlent.

- On nous signale également d'autres pertes cette nuit. Plusieurs hommes ont été retrouvés morts.

- Ça na pas due être très compliqué d'en trouver, nous sommes en pleine bataille maugréa le Prince, désireux de retourner entre les bras de Morphée.

- Il ne s'agit point de cela Monsieur le Prince. Ces hommes sont morts dans nos lignes.

Pour la première fois depuis le début de la conversation, Zabrücksi sembla s'intéresser réellement à la conversation.

- Diable ! Ils infiltrent des tueurs ? Doublez les patrouilles. Personne ne sort de la ville sans mon autorisation. Éloignez-les prisonniers. Envoyez-les vers les Zorcades. Nous ferons un gain de temps. Ils sont promis à la déportation, voyez-vous.

Le prince Zabrücksi, parfaitement éveillé, décida de se lever. Autour de lui, ses majordomes s'affairaient. Il restait silencieux.
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Message par Otto Von Bersbourg Ven 13 Jan 2012 - 18:04

Dans la nuit, le calme était pesant. Il y avait très peu de bruit, mis-à-part quelques ronflements et quelques gardes faisant leur tour. Bersbourg était assis, ayant un peu de mal à trouver le sommeil.

- "Monsieur dit un jeune. Il semble qu'il y est des mouvements venant de l'autre côté, à environ cent mètres.
- C'est normal mon petit. Mais ne serais-tu pas un peu jeune pour participer à cette révolution ?
- La révolution, comme la politique, concerne tout le monde je pense.
- Certes, tu a raison sur ce point. Mais fais gaffe, tu a encore une longue vie qui t'attend.
- Allons-nous attaquer réellement demain matin ? Ou allons-nous attaquer cette nuit ?
- Nos troupes sont fatiguées de cette journée. Ils se révoltent pour mieux vivre, pas pour se battre vingt heures par jour."


Le calme était trop pesant pour Otto, et c'est pour cela qu'il parla avec le jeune une bonne partie de la nuit.
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Message par Edorel Gatline Ven 13 Jan 2012 - 22:16

-D'après l'éclaireur, il y aurait eu des mouvements zuzpects dans cette immeuble, présizément derrière zette porte. Tu zaurais la crocheter ?

-D'après toi, un zapeur qui zait pas crocheter zert à quoi ?

-Humm ... Zertes.

-Voyons voir za ... zerrure courante chez les bourges, le type qui habite izi a due s'enfermer chez lui le temps que ça passe.

-Qu'est-ze qui te fait dire za ?

-Je zaiz pas, z'est une suppozition.

*Bruit de crochetage tout à fait classique.*

-Et voila le travail. Tiens ?

-Quoi ?

-La porte est ouverte mais elle zemble bloquer.

-Bloqué, le type s'est vraiment enfermer chez lui ?

-Zi c'est bien ma zuppozition du bourgeois qui préfère rezter neutre et ze mettre à l'abri le temps que ça passe. Il a due pouzzer des meubles devant la porte pour ze barricader.

Brandissant sa hache de sape, le sapeur commença à défoncer la porte. Au bout d'une trentaine de secondes le sapeur défonça l'armoire bloquant et passa à travers l'ouverture.

-Il doit ze planquer quelque part.

-Tu m'ouvres ?

-Ouais attend, j'enlève l'armoire et je t'ouvre.

L'armoire à terre, le sapeur ouvrit la porte à son équipier. L'explosion souffla toutes les vitres sur vingt mètres à la ronde et leurs pronostiques vitales furent bien plus qu'engager. Edorel qui avait été réveiller par le tintamarre des deux troufions n'eut pas de meilleurs idées que de piéger la porte avant son départ par la fenêtre donnant sur un balcon pendant que les deux boulets tapait la causette. Il sorti de son barda un petit rouleau ou six autres bâtonnets attendait leurs instants de gloire. L'invention n'était pas de lui, mais il s'était permis de l'améliorer. Il y avait deux système de mise à feu, d'abord, l'allumage de mèche, classique, on allume puis on court très très vite et très très loin. Et la seconde, qui consiste à tirer d'un coup sec la mèche. Et en cette occurrence, en tenant le bâton dans une main et la mèche dans l'autre, courir très très vite et très très loin se révèle un brin inutile. Pour les moins stupides, un peu de colle et un positionnement bien réfléchi peut transformer cela en piège redoutable. Il n'empêche qu'un sentiment de dépit envahit Edorel à cette instant, il soupira.

-Je sens que la nuit va être longue ...

Il se mit tout simplement en route vers l'immeuble d'en face, et retrouva un appartement pas trop vider par quelques indélicats opportunistes, pour s'affaler comme à son habitude sur quelque chose qui soit confortable.

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Message par Feu Prince Zabrücksi Ven 13 Jan 2012 - 23:23

Vint l'aube.

Les canons furent mis en position. Hors de portée des fusils de la Grande Barricade, ils étaient bourrés de boulets à explosions pour réduire à néant la fortification des rebelles et de boulets à chaîne pour démembrer les corps.
Le Prince était monté en première ligne. Il n'était point question pour un seigneur de son rang, d'assister en simple spectateur aux combats. La lignée des Zabrucksi avait versé abondamment son sang pour le Zollernberg. Le prince ne devait pas déroger à la règle. Aussi, le cavalier se pavanait à portée des lignes ennemis , affichant un somptueux dédain pour les balles qui rasaient son tricorne. Le soldat appréciait le cran de son chef et l'applaudissait par des vivats enthousiastes.


Périsse les Républicains.
Nos pistolets sont bien chargés
Périsse les assassins.
Ils seront écrasés !

Vive le Prince, Vive le Prince.
Vive la Couronne, Vive la Couronne.
Rendons lui cette belle province.
Et réparons cette maldonne !
Le Prince salua ses hommes, en cabrant son cheval.
- Assez, assez mes bons amis, il vous faut chanter seulement pour notre Souverain. Que son Auguste nom retentissent jusqu'à la Grande-Place où vos camarades ont été assassinés !

-Canonniers, à vos pièces !

La déflagration de quarante canons assourdi l’atmosphère. Lorsque la fumée se fut dissipée, la barricade tenait encore debout, quoiqu'elle semblait croulante. Une seconde déflagration fut lâché. Cette fois-ci, la barricade explosa, ensevelissant sous elle moult ennemis. Plusieurs d'entre furent enflammés par les boulets incendiaires et ils grésillerent, se tordant de douleur, dégageant une horrible odeur de cochon grillé.

-Baïonnette aux canons, courez sus à l'ennemi !

D'un seul homme, et criant pour se donner du courage, les soldats sortirent de leurs retranchement. Ils coururent, courbés, par crainte des balles adverses, jusqu'au reste de l'orgueilleuse barricade. Les rebelles survivants furent passés à tabac et achevés de multiples coups de baionette. Les blessés, rampants à terre vers l'arrière, furent abattus sur place. La route vers le Grande-Place, vers le coeur de la ville était ouverte. En s'y ruant, les soldats dépasserent une statue du Grand-Duc, le défunt Maximilien Ier. Son visage de pierre, si grave et si noble, semblait contempler les soldats qui, enfin, venaient arracher le joyau du Wasserland à l'horrible joug des rouges
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Message par Otto Von Bersbourg Sam 14 Jan 2012 - 0:02

- "Tous au quartier des ouvriers !! cria Otto. Retranchez-vous derrière les barricades du quartier des ouvriers !!"

Heureusement qu'il rester des rebelles dans ce quartier pour combattre. Car ceux qui protégeaient le mur Nord, il en reste de moins en moins, et se font tuer par dizaine.
Quelques dizaines de minutes plus tard, le peu d'ouvriers survivants arrivent dans les barricades et bâtiments de leur bon vieux quartier, gardé par quelques centaines de rebelles.

- "Mais où sont les renforts ! cria Bersbourg. Ils devraient être déjà là.
- Monsieur, qu'allons-nous faire ? Nous sommes perdu
dit un des rebelles.
- Nous continuerons le combat. Que croyez-vous ? La victoire ou la mort. Pour l'instant, la bataille se rapproche plus de la mort pour nous."
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Message par Feu Prince Zabrücksi Sam 14 Jan 2012 - 11:11

Le verrou forcé, les troupes grandes-ducales purent avancer jusqu’au cœur de la ville. Les chasseurs zabruckois furent les premiers à mettre la main sur la Grande-Place. Bientôt, il fut rejoint par le 9e régiment d'infanterie Royal-Zcanthélois que le Prince surnomma immédiatement « de régiment le plus brave de l’armée. »

De nombreux rebelles tentèrent de défendre ce lieu hautement symbolique. En ce lieu, où Steiner et ses hommes avaient été froidement massacrés, la vengeance de la soldatesque fut terrible. On passa sommairement par les armes tous les ouvriers pris les armes à la main. Les hommes appréhendés avec les mains couvertes de poudre, signe qu’ils avaient tirés au fusil étaient passés à tabac et exécutés.
On vit un colonel faire froidement fusiller quarante-deux hommes, trois femmes et quatre enfants ramassés au hasard, contraints de fléchir les genoux, tête nue, à l’enplacement même ou le peloton de la prévôté avait été défaits.
Avec le soutien d’une partie de la population, les soudards entrèrent dans les maisons réputés d’ouvriers. On y trouvait souvent deux ou trois rebelles blessés, auquel un individu n’écoutant que sa bonne conscience et son courage avait rouvert sa porte. On torturait alors les blessés, les soldats rouvraient de la pointe de leurs épées les plaies et achevait les moribonds dans leur lits. Le propriétaire des lieux était défenestré. Si c’était une femme, elle était violée puis défenestrée.
Le quartier de la Zpree tint plusieurs heures, mettant en échec les troupes grandes-ducales et leur infligeant de lourdes pertes. La colonel Cavaignac fit tirer à boulets rouges sur le quartier pour l’enflammer. Le soir, les défenseurs du quartier, près de sept cent se rendirent. Ils furent exécutés dans l’heure suivante.

Les violences cessèrent et furent remplacés par des hourras au moment où le Prince et ses officiers vint apporter le drapeau de l’armée à la Grande-Place. Zabrücksi s’y recueillit un temps, puis on fit halte.
Il fallait fouiller toutes les maisons et se regrouper pour l’assaut de la ville ouvrière.
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Message par Otto Von Bersbourg Sam 14 Jan 2012 - 11:21

- "Installez une barricade sur cette route ! Vite ! Mais que faites-vous ?! Pas ici la poudre !"

Bersbourg donna plusieurs ordres pour organiser la dernière défense contre le prochain assaut. Il essaya de garder son sang-froid, mais au fond de lui, il était e colère et stressé. Il sentait sa fin proche, mais rester droit.

- "Envoyez des éclaireurs pour savoir où sont les renforts. Cela fait plus de douze heures qu'ils devraient être là !
- Oui monsieur."


Quelques ouvriers à cheval partent pour trouver ces renforts introuvable.
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Message par Edorel Gatline Sam 14 Jan 2012 - 12:08

La canonnade réveilla Edorel au petit matin, lui rappelant ses heures de service sous les drapeaux d'un quelconque pays, il se leva de son divan, s'étira un grand coup, et se remit à peu près dans un état présentable. Les bombardements furent très vite accompagner par le bruit de course d'une troupe assez importante, infanterie et cavalerie ensemble, ça risque de faire mal. Edorel sortit sur le balcon de l'appartement afin de voir ce qu'il en était.

de la fumée, des incendies, et des impacts, une scène d'apocalypse miniature.

La guerre en gros.

edorel fut estomaqué par l'importance des moyens mis en place, démesuré, naturellement, les zozos n'ont jamais était des enfant de chœur dans ce domaine là. Le plus inquiétant pour lui fut de place deux boulet chainés arrivant dans sa direction, et venir s'encastrer à l'étage inférieur juste sous ses pieds. Le balcon se déroba sous ses pieds, et lançant un grand "merde" venant du cœur, il fit une chute de trois étages. La façade de l'immeuble s'était écroulé sous l'effet de l'impact, mais Edorel se trouvant tout en haut, il y avait peu de chance qu'il soit ensevelie. Pour preuve il sorti des décombres trente secondes plus tard, assez mal en point certes mais apte au combat.


-Putain, ça fait mal ! Apprenez à viser tas de cons !

L'incompétence de l'artillerie ferait un point en plus dans son rapport au Grand-Duc. Évitant un maximum la confrontation direct avec l'un ou l'autre camp, Edorel joua pratiquement à cache-cache, notant dans son calepin tout ce qui valait d'être noté, il trouva un charnier d'une quarantaine de personnes, donc quelques mineurs, deux-trois personnes défenestré et quelques femmes violés. Au petit soir, trouvant le calme d'une petite église dont le prêtre avait ouvert les portes à tous, à l'écart des prières et des blessés, et à la lumière des cierges, Edo sorti un brouillon.


SECRET DÉFENSE, à remettre en main propre au seul destinataire de cette missive.
Ne pas donner en lecture publique. Tout manquement grave à ces consignes équivaut à la peine de mort.

Destinataire : S.A le Grand-Duc

Rapport sur la répression a Kreuzeunbourg.

Kreuzeunbourg, JJ/MM 17h

Sire,

comme convenue lors de notre entretien, je suis votre serviteur dévoué dans touts les sujets qui concernant la chose martiale. Aussi, comme convenue que je pouvais commencer quand je voulais, je me suis permis de prendre l'initiative de rejoindre la ville de Kreuzeunbourg ou s'est dérouler la révolte et la répression mené par le Prince Zabrücksi.

Premier chose : la répression est un succès, car une grande partie de la ville est sous le contrôle de vos armées, seul la petite cité ouvrière adjacente est encore aux mains des rebelles. L'on compte deux milliers de morts dans les rangs de vos soldats et près de huit milles cotés, ses chiffres sont purement indicatifs car je n'ai pas d'informations exactes sur le sujet. Le meneur des rebelles, un certain Bersbourg, n'as pas était arrêtez, soit il a du quitter la ville, soit il s'est réfugié dans la cité ouvrière.

Deuxième chose : des exactions qui m'ont était rapporter ou que j'ai vue de mes propres yeux, en tout, j'ai recensé :
-28 cas de viols dont trois sur mineurs;
-8 cas d'exécution sommaires, avec un total d'une centaine de personnes;
-12 cas de tortures, la plupart sur des blessés;
-des pillages, partout en ville;
-5 cas de défenestration;
-une synagogue hébraïte incendié.

Il ne m'as pas été rapporté que le Prince ait participé de sa personne à ces exactions. Bien que je sais qu'il soit impossible d'entamer des procédures judiciaires à l'encontre des auteurs de ces actes et que cela fait parti des tristes conséquences de la guerre, je me permet toutes fois de faire savoir à Son Altesse qu'il serait judicieux de faire quelques chose concernant les cas de viols sur mineurs. En effet, pour toute personne censé, ceci ne relève pas de la guerre, mais simplement de la perversion de certaines personnes abusant de leurs autorités, et ceci est moralement condamnable, plus que tout autre chose ...

Edorel s'arrêta un instant d'écrire, il avait oublié un détail, il faudrait qu'il puisse quitter cette ville quand tout ceci serait terminé. Avec les contrôles aux entrées et sorties, cela serait difficile, mais pas impossible.

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Message par Feu Prince Zabrücksi Sam 14 Jan 2012 - 19:15

Sans une heureuse riposte d'un dragon, le Prince aurait été transpercé d'une lance ce jour-ci. Pourquoi fallait-il que le maréchal cherchasse toujours à s'exposer ainsi ?

- Messieurs, voici la victoire que je vous ai promise ! Ce froid m'évoque la Russlavie, mais ce soleil est bien celui de Zolderstad !
Les libéralo- merkistes-républicains sont enfermé dans le quartier ouvrier de la ville. Naturellement, les rats cherchent à fuir! Bouclez la ville et finissons-en!

Les plus durs combats commençaient. Les rebelles, acculés, avaient vu les violences exercés sur leurs camarades. Avec l'énergie du désespoir, ils se préparèrent à combattre, et à mourir.
Dans ce dédale de ruelles et de masures, on ne pouvait employer l'artillerie et la cavalerie. Les ouvriers, en terrain connu multipliait les embuscades et ajustaient comme à l'exercice les soldats depuis les toits. Les soldats grand-ducaux fouillaient chaque maison, où, terrés, les rebelles résistaient. On incendiait chaque atelier, chaque manufacture, pour déloger les insurgés, comme des animaux.
On fit si peu de prisonniers. D'un coté, comme de l'autre. Les haines étaient trop fortes. Les soldats grand-ducaux trouvèrent plus d'une fois un camarade mort éviscéré et émasculé. Les représailles appelaient les représailles. Plus d'un sapeur suggéra d'enflammer tous le quartier, ses habitants y compris.
Mollement, les officiers supérieurs appelaient à la clémence et à la modération. On arrêta quatre ou cinq assassins, puis on ferma complaisamment les yeux. Il fallait violer une ouvrière au sus et au vu d'un gradé pour que celui-ci intervienne. Selon la volonté du Prince, le nombre de rebelles fut
substantiellement réduit.

Paradoxalement, ce fut lors de ce troisième jour de reconquête que l'avancée grande-ducale fut la plus lente. Les rebelles se battaient comme des lions, les soldats grand-ducaux comme des tigres. La nuit tomba, l'issue de la bataille ne faisait plus de doute. On annoncerait bientôt la libération de Kreuzeunbourg.
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Message par Otto Von Bersbourg Sam 14 Jan 2012 - 20:45

Berbourg avança devant ses camarades, tous fatigués, blessés, stressés, effrayés.

- "Chers camarades !! Mes amis ! Mes frères et soeurs ! Nous voici arrivés à notre fin. La dernière bataille approche. Les renforts qui devaient arriver, ne sont toujours pas arrivés. Mais ne craignez rien, car si nous mourrons, nous irons tous au paradis. Et notre rébellion sera reprit par d'autres ouvriers. Nous irons au paradis car nous nous sommes battus pour nos libertés, pour un avenir meilleur ! Tandis que ces gueux en face, iront souffrir en enfer !! Beaucoup de soldats ont commis des viols et des pillages, tout en assassinant les civils qui ne se battaient pas. Et les officiers ?! Trop conservateurs et autoritaires pour penser à notre misère. La dernière bataille se fera ce soir !! Pour nous ! Pour nos enfants ! pour nos proches ! LA VICTOIRE OU LA MORT !!!"

Sur ces mots, les rebelles étaient à nouveaux galvanisés, et acceptèrent leur sort.

En quelques secondes, les troupes révolutionnaires étaient rassemblées en rang. Ils marchèrent, de façon à ne faire plus qu'un. Le bruit des pas était fort. Ils avancèrent, prêts à se battre une dernière fois, avec le sourire.
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Message par Feu Prince Zabrücksi Dim 15 Jan 2012 - 11:58


Dès l'aurore, les troupes grand-ducales avaient repris leur lente et coûteuse avancée. Le Prince, tout à son armée, ne percevait que les échos déformés de la bataille que livraient ses députés au Parlement. Les libéraux obstruaient les dispositions gouvernementales. Qu'à cela ne tienne, les libéraux passeraient pour des bavards oisifs, tandis que lui serait auréolé de la gloire militaire, à condition que la bataille ne s'enlise point.

Sans lésiner sur les moyens, l'armée reprenait progressivement le quartier ouvrier. Les révoltés, dans la rage de leur défaite, multipliaient les assassinats d'otages et brûlaient les bâtiments officiels. Ceci étant, les soldats n'étaient pas en reste. Conformément aux ordres du Prince, on ne fit point prisonniers les officiers. Quand aux rebelles capturés, leur sort dépendait du bon vouloir de la soldatesque.

Quelle guerre ! soupirait le Prince. Être contraint de tuer tant de gens. La victoire fait peine. Mais c'est par principe d'humanité, que je purge la terre de ses monstres.

On se battit toute la journée, à l'arme blanche le plus souvent. Le soir, le sanglant épilogue approchait. Les rebelles étaient refoulés dans leurs derniers retranchements. Les derniers combats se déroulaient au niveau du grand haras de la ville. Cette nuit-là, il devint le tombeau de l'armée rebelle
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Message par Otto Von Bersbourg Dim 15 Jan 2012 - 12:51

Le combat contre les quelques centaines de rebelles survivants et les milliers de soldats allez prendre fin. Le nombre de révolutionnaires vivants baisser trop vite pour avoir un espoir de gagner. Bersbourg donna un ordre qu'il n'aimait gère, celle de fuir la ville, le plus loin pour ne pas être rattrapé par l'armée Grand-Ducale. Beaucoup se sont fait tuer ou capturer dans la fuite, et une poignée d'entre eux, dont Bersbourg, réussissent à quitter la ville, à pieds, ou en volant un cheval. Bersbourg et quelques-uns des rebelles arrivent à se cacher dans une forêt, à quelques kilomètres de la ville.

- "Voilà, mes amis. C'est la fin de cette révolte.
- Ne vous inquiétez pas. Il y a toujours un espoir.
- J'aimerais te croire. Rah ! Si seulement les renforts étaient arrivés, on aurait pus gagner."
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Message par Feu Prince Zabrücksi Dim 15 Jan 2012 - 14:28


On combattit dans le haras à l'arme blanche avec la rage coutumière des derniers jours. Un par un, les rebelles fut débusqués et tués. Vers quatre heures de l'après midi, la résistance rebelle s'effondra complétement. Le combat cessa faute de combattants.


Sous les vivats de sa troupe, le Prince entra sur la place centrale du haras. Souriant, il s'adressa à ses officiers.

- Messieurs, la bataille et la révolte sont terminées.

D'une voix plus forte, pour tous les soldats présents, il reprit:

Soldats ! Vous avez comblés tous mes vœux et justifié tous mes attentes ! Vous avez en quatre jours libéré cette ville et détruit une armée de quinze milles hommes ! Le peuple vous saura gré et vous serez l'objet de ces tendres sollicitudes. Soldats de Kreuzeunbourg ! Savourez cette gloire, elle est votre !

Déjà, les messages partaient vers la capitale, annoncer la grande nouvelle.

- Messieurs, nous rentrons à Whilelstafen !

Sur ces dires , il rangea son épée au fourreau. Justice était faite.



Dernière édition par Prince Zabrücksi le Sam 21 Jan 2012 - 20:56, édité 2 fois
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Message par Feu Prince Zabrücksi Mer 18 Jan 2012 - 18:55

Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis l'écrasement de la rebellion. La ville était sous le controle militaire, mais le Prince ne semblait pas encore pleinement satisfait. Il lui manquait une ultime prise à sa gloire.

-Point de traces ici. Essayons ce sentier-là.

Le sergent Kastner et son peloton de chasseurs zabruckois faisaient chou blanc. Aucune trace de Bersbourg et de ses derniers fidèles. Les Zervices Zpéciaux Zollernois avaient pourtant établi avec précision que le grand chef rebelle avait fui la ville peu avant son investissement complet. Depuis, des dizaines de peloton fouillaient forets et villages alentours.
Dubitatif, le modeste sergent Kastner était loin d'espérer de capturer Bersbourg. De toute évidence, il se terrait. Il ne faisait pas bon pour lui de pointer son nez au moment même où les tribunaux militaires emprisonnaient, déportait ou fusillaient les rebelles capturés.
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Message par Feu Prince Zabrücksi Ven 20 Jan 2012 - 21:45

L'ouvrier Schenk fit tomber son ragout journalier dans la boue.

- Et Zut ! Foutu zoit zes zalopards !

Continuant à grogner, il entreprit de ramasser avec sa gamelle, la nourriture non souillée.

Il y avait dans les camps de prisonniers faits à Kreuzeunbourg, des milliers de rebelles capturés. Ils regrettaient leur passé, maudissaient le présent et craignaient encore plus l'avenir. Solidement gardés, les prisonniers recevaient une nourriture correcte, mais leurs cabanes étaient branlantes, la paille de leurs couches insuffisantes et l'hygiène déplorable. Pourtant, les ouvriers avaient d'autres soucis en tete. D'ici peu, les tribunaux militaires se formeraient, et ils seraient jugés. Quels seraient leurs peines? La prison, les travaux forcés, la déportation ou pire la mort ?
Seule lueur au tableau, leur charismatique chef Bersbourg s'était échappé à temps et poursuivait la lutte. Il était vivant. Cela se voyaient sur les mines renfrognés des officiers de l'armée. C'était une petite satisfaction pour ces malheureux. Le chat n'arrivait pas à attraper la souris, et celle-ci le narguait ...
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