Mission diplomatique en Russlavie.

par Feu Prince Zabrücksi Jeu 22 Mar 2012 - 22:27

Erwin Von Schliesen, fondateur et idéologue du panzollernisme, avait été de ce fait promu au poste de ministre des affaires étrangères. Ordre lui avait donc été donner de rallier la Russlavie afin de resserrer l'amitié des deux grandes nations du continent Nord.

Assurément, ce pays lui plaisait, le temps était exceptionnellement assez doux, et les blondes russlaves étaient à tomber.

Arrivé devant un jeune douanier qui semblait s'ennuyer ferme, le diplomate prit la parole:

- Jeune homme. je suis Erwin von Schlesien mandaté par le gouvernement du Prince Zabrücksi pour le compte du Grand-Duché. Les événements internationaux requiert que je m'entretienne avec un membre de votre gouvernement. Je vous prie de me mener auprès des autorités compétentes.

par Feu Prince Zabrücksi Ven 23 Mar 2012 - 17:44

Anissim Gornostaï:

Le jeune diplomate fut reçu par un fonctionnaire ventripotent, Kasimir Illiouvitch Ripiyne, à qui il ne déplaisait pas d'ailleurs. Ripiyne aimait ses fonctions de garde-frontière, même s'il s'ennuyait parfois... La demande marquée par un fort accent zollernois l'avait réveillé et mis en émoi:

- Excellence, vous me voyez honoré de votre visite... Euh, je ne vous attendais pas... Euh enfin... Euh...

Puis semblant se ressaisir:

- Votre Grandeur voudra peut-être prendre un thé en signe de bienvenue avant de rejoindre la capitale sous bonne escorte?

par Erwin Schlesien Ven 23 Mar 2012 - 17:46

- Avec plaisir. Le voyage par les routes boueuses du Zabrück a été éreintant. Dites-moi mon brave, donnez-moi un peu le poul du pays quant à notre Grande Œuvre ?
Mais, euh .. dites, entre nous, vous n'avez pas plutôt de la vozka ?

C'était l'alcool favori du Prince Zabrücksi. Depuis son retour en grâce, tout le haut-Whilelstaufen s'y était mis. Ca n'avait pas été un souci, pour Erwin Schlesien qui avait une petite faiblesse pour la bouteille.

par mgr stemka soyembika Mar 2 Avr 2013 - 3:30

Le pope et diplomate aux affaires étrangères, Mgr Kouzmitch arriva dans la capitale après quelques jours de voyagement pas train. Il avait prit le Transteranovien de Gonograd jusqu'en CSH et de là, il prit l'automobile jusqu'à la capitale. Il était épuisé, mais un crucifix à son cou et la foi dans l'âme, il allait entreprendre une longue ronde de négociation avec le Grand-Duché afin de clore un sujet épineux pour la Russlavie, le Nord Krassberg.

Il se rendit donc à l'ambassade de Russlavie et de là il demanda aux diplomates de le mettre en contact avec le gouvernement local.

par Prince Zabrücksi Mar 2 Avr 2013 - 20:21

Tout Wilhelstaufen ne bruissait que de cela. Un ambassadeur russlave était dans la capitale.

Le Zollernberg avait entretenu de cordieuses relations avec la Russlavie. Le ministre Schlesien avait été reçu par le Tzar Konstantin. Ensemble, les deux hommes avaient communié dans la haine de l'infâme traité de Pepperstadt et avait prévu de le déchirer ensemble. Par la suite, lors de l'attaque krasslandaise contre la Russlavie, le Zollernberg était monté au créneau pour défendre son amie d'antan.
C'est le Prince qui lui-meme, alors Ministre des Affaires étrangères qui avaient pris la plume. Ce communiqué refaisait surface dans les beaux salons de la Capitale, alors que le Russlavie revenait.

" ... Le gouvernement du Grand-Duché du Zollernberg condamne avec violence l'assaut militaire des autorités de Neu Krassburg contre la Russlavie.
La Russlavie est l'ami et l'allié indéfectible du Zollernberg. Aussi, le Grand-Duché prendra toutes les mesures nécessaires à la protection de son intégrité territoriale. Le Zollernberg considérera toute atteinte nouvelles aux territoires de Édoran ou du Belondor comme un casus-belli et ne manquera pas de soutenir ses amies avec toutes ses forces ... "

Beaucoup chez les conservateurs entendaient reprendre la vieille alliance des zollernois et des russlaves. Ils disaient que la place de la Russlavie était avec ses alliés, dans la Triple Alliance.

par Feu S.A. le Prince Hanz Mer 3 Avr 2013 - 1:13

Le Comte Razoumovski, ambassadeur nommé par l'ancien pouvoir était très bien en cours au Zollernberg. Le souverain, sous les encouragements du premier de ses ministres, avaient choisis de recevoir lui même l'émissaire Russlave, Monseigneur Kouzmitch, un signe d'estime rare. Louis Ier avait vécu en exil dans l'Empire des Tsars où il n'avait au final guère brillé qu'à la tête d'une bande de mujiks armés pompeusement appelé Armée nationale Transvalaque, espérant ce tailler un fief alors qu'il était prince sans couronne. Désormais il commandait à tout l'univers, du moins le lui faisait-on croire. Et il souhaitait redonner à la Russlavie ce qu'elle lui avait donner, non une bande de pouilleux, mais bien la considération et l'amitié sans condition.

Le Chambellan de la Cour, chargé d'après le protocole de l'accueil des diplomates et hauts-dignitaires vint chercher Monseigneur Krouzmitch. Un détachement d'honneur constitué de deux escadrons de la Garde Pruzzienne les escorterait jusqu'au Palais. Le Prince Hanz, vêtu de son uniforme de cours de velours écarlate parsemé de feuille de chênes et d'olivier cousue au fil d'or, insignes de son office, accueillit le prélat aux portes du fiacre aux armes grand-ducales. Il ôta son bicorne plumé.

- Bienvenu au Zollernberg, Monseigneur

par mgr stemka soyembika Mer 3 Avr 2013 - 2:34

Monseigneur Kouzmitch fut impressionné par toutes ces dorures et ces personnages hauts en couleurs. Il ne méritait certainement pas toutes ces belles courbettes à son honneur et à son rang. Mais puisqu'il était en terrain ami et de surcroît dans une nation étrangère, il fallait bien se plier au protocole. Vêtus de sa plus simple soutane de pope, comme l'exigeait l'église de Russlavie et le Conseil Suprême Théocratique, il monta dans le fiacre qui lui avait été dépêché expressément pour sa personne.

Dans les formules d'usages, ont lui demanda s'il avait fait bon voyage et comment il trouvait le temps plus clément du sud du continent et de sa capitale. Il n'y avait pas grand chose dans la vie qui dérangeait beaucoup le vieu père.

Excellence, je suis honoré et flatté par tant de bonté et de gentillesse à mon endroit. Sachez que je retransmettrai intégralement le récit de mon voyage à notre Sainteté Anakin Pankratov lors de mon retour. La Russlavie n'a pas oublié son ami le Zollernberg en ces temps troubles et incertains. Je suis encore plus heureux de voir que votre attachement à notre nation ne s'est pas non plus émousser avec le temps.

Palpant dans sa poche, voir s'il lui restait quelques goûtes de vodka, il fut soulager de voir un flacon à demi plein.

Cela ne vous dérange pas que je boive à notre amitié éternelle?

par Feu S.A. le Prince Hanz Jeu 4 Avr 2013 - 0:54

- Bien sûr que non Monseigneur j'en suis même fort aise.

Le Prince qui était gentleman ne voyageait jamais sans une bouteille de whizky. Aussi ouvrant un double fond. Il pu proposer au prélat de boire le breuvage issu des distilleries du Zabrück.

- Que n'y ai-je pensé plus tôt. Puis lui présentant la bouteille. Souhaitez vous goûter à notre whizky, du Loch Nezz, le meilleur qui soit.

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