Consistoire ordinaire public du 26 avril 2012

par Bienheureux-Siège Ven 26 Avr 2013 - 22:33

En ce jour, 26 avril 2012, jour d'abstinence pour tous les Zorthodoxes, et donc du poisson pour tous les écoliers de Zollernberg, avait lieu en la Basilique des Dieux, qui accueillait le visiteur pénétrant dans l'enceinte de Zychten Itza, et trônait majestueusement sur la place Zaint-Bezoar comme pour proclamer à la face du monde dont elle était assurément l'une des merveilles, la vérité de la Très Zainte Zorthdoxe, et celles enseignés par son église, gouvernée de main d'hommes mais non moins sainte.

La Zainte-Zorthodoxie avait une représentation temporelle, le Bienheureux-Siège, théocratie élective façonnée de main d'homme et instituée par la Zainte-Trinité. Son souverain, le patriarche était tout à la fois chef spirituel et chef d'état. Un état dont les limites s'étendaient par delà les mers et qui fournissait à l'Eglise une assise dans le micromonde. L'on comptait au Zollernberg, Canozza et Zychten Itza, en Avaricum la cité Caristie, et aux portes de la mer Océane l'île de Nyvélia. Zules V avait succédé à Zixte VII, il y a plus de vingt, presque trente, âgé de quatre-vingt seize ans, il avait touché par sa foi missionnaire, et s'apprêtait dans ses dernières années de règne éclatante, à donner un nouveau souffle à la Zorthodoxie dont l'influence ne cessait de décroître à la faveur des hérésies. De nouveaux pasteurs étaient donnés au peuple des fidèles, de nouveaux serviteurs plus jeunes, plus zélés, plus fervents prenaient leur place à la Curie. Le carzinal Pikkendorff, nouveau secrétaire d'Etat, c'est à dire chef de la Curie, le gouvernement de l'Eglize, était de ceux là. L'ouverture au monde était de nouveau à l'ordre du jour, les Palais Apoztoliques s'ouvraient aux représentants des Nations étrangères, la théocratique Russlavie étaient de celles-ci.

Le Patriarche avait réuni ce jour un consistoire ordinaire public, c'est à dire une réunion des carzinaux de l'Eglise, afin qu'ils entendent du Souverain Pontife les orientations qu'il donnerait à l'Eglise. Les carzinaux, princes de l'Eglise avaient un rôle de conseil et assistaient le Bienheureux-Père dans toute les tâches de sa charge. C'était aussi l'occasion de présenter les nouveaux carzinaux à l'Eglise, et pour ces derniers de prêter serment dans les mains du patriarche et de recevoir la barette et l'anneau insignes de leur nouvelle charge au service de la Zorthodoxie et ses fidèles. Cela donnait lieu à une cérémonie religieuse comme aime à en faire la Zorthodoxie triomphante, en la basilique des Dieux, la cathédrale du Patriarche.

Le Patriarche trônait devant le baldaquin et l'autel de Zaint-Bezoar, et recevait de chacun des nouveaux carzinaux leur hommage et le témoignage de leur piété filiale. Parmi eux se trouvait, Monseigneur Fussgänger, l'archevêque de Wilhelstadt que les amitiés politiques avait conduit à sa charge, Monseigneur de Klausbourg, le frère du Grand-duc, évêque de Kolstadt, qui désespérait de revêtir un jour la pourpre, enfin, Monseigneur von Pikkendorff, archevêque de Zotterdam, le nouveau secrétaire d'Etat, le grand aumônier de la Cour, dont l'humilité et la simplicité avait conquis les cœurs. Il avait dit on fallu batailler pour lui faire troquer sa bure de religieux bezoariste contre sa pourpre de carzinal. La cérémonie se poursuivait sous les ors de l'édifice pluri-séculaire, l'œil attentif du clergé zychiste et du corps diplomatique, parmi lequel se trouvait un prélat d'une autre confession, Mgr Kouzmich, métropolite cathodoxe-orthodique représentant l'empire de Russlavie. L'on applaudit les impétrants désormais recouvert de leur nouvel dignité puis l'on écouta l'allocution du Patriarche.

Consistoire ordinaire public du 26 avril 2012 Or120210

par Feu Mgr von Zabrücksi Sam 27 Avr 2013 - 0:11

Un faible et très vieux prêtre était présent au consistoire. Un faible et vieux prêtre, paré, il est vrai, des prestigieux titre d' Archevêque de Kroenenberg & de Primat de Zabrück-Crassauerstein, et qui plus est de doyen du collège carzinalice.

Le vieillard, presque centenaire, fut le premier à s'agenouiller humblement devant le Zaint-Père. Ce protocole accompli, il prit place près du carzinal Pikkendorf, que les Zollernois aimaient de tout leur cœur.

Assis, le carzinal attendait l'intervention du Zaint-Père sous ce dôme plusieurs fois centenaire qui avait entendu des milliers de prière.

par Anakin Pankratov Sam 27 Avr 2013 - 16:34

Pour l'occasion, le Patriarche de l'Église Cathodoxe-Orthodique c'était déplacé en personne, laissant la diplomatie des Affaires Étrangères à son fidèle bras droit, Monseigneur Kouzmich. Le Vieille homme singulier et plutot en forme pour son âge - ce devait être la volonté de Khrestos - s'assit parmis les autres prélats du consistoire. Les discussions allèrent surement être des plus tendus et c'est ce qui intriguait et fascinait le Patriarche. Plusieurs questions restaient en suspend. C'était peut-être une occasion inespéré de rallier plus solidement les États de Zitchen Itza et La Cité de Khrestos.

À l'heure ou la baisse de la foi et de la croyance de par le micromonde était un véritable fléau, à l'heure les républiques socialistes poussaient comme des champignons et mettait à la porte les prélats et religieux, il était du devoir des deux plus grandes religions du micromonde de s'unir face à ce destin funestre.

Les églises n'allaient certainement pas réécrire la bible des Saints Écrivailleurs mais peut-être devait-on moderniser la culte la foi pour la mettre à jour...

Ce débat s'annonçait passionnant!

par Feu Zules V Mar 30 Avr 2013 - 0:29

Le Bienheureux-Père rayonnait, heureux qu'il était de voir l'Eglize rayonnante et plus que jamais vivante. Sous l'attention de tous, il prit la parole :

Eminenzes,
Votre Sainteté le Patriarche Pankratov
Excellences,
Messeigneurs,
Mesdames, Messieurs,
Très chers frères et sœurs dans la Foi,

Notre temps est plus que jamais celui du désenchantement, de la sécularisation et de la laïcisation de nos sociétés. La tentation est grande de laisser les gouvernements débarasser la sphère publique de toute influence religieuse, de séparer l'homme de sa vocation spirituelle. Nous le condamnons fermement. L'indifférence en matière de religion plus est le véritable danger de notre temps. Notre Eglise doit relever avec audace le défi de l'Evangélisation et de l'ouverture aux peuples du Micromonde. N'ayons pas peur d'ouvrir grande les portes de la Foi, n'ayons pas peur d'ouvrir notre Eglise au monde. A l'exemple de Bezoar, le prophète, et de Saint-Sigismond, le saint apôtre, partons annoncer la Bonne nouvelle aux Nations. L'Eglise ne doit pas hésiter à mettre à jour ses dogmes, non pour s'en détourner, mais pour les adapter à tous les langages et à toutes les civilisations. C'est pourquoi j'aurai plaisir à rencontrer ce jour le Patriarche de l'Eglise Cathodoxe-Orthodique qui a bien voulu honorer notre assemblée de sa présence. Il ne s'agit pas d'abandonner notre Foi et de nous détourner ainsi de la Vérité, mais de fonder les bases d'un dialogue apaisé et fécond entre les religions. La foi de Bezoar doit rayonner sur les Nations des gentils afin que toutes soient sauvée ; tel est notre vœu le plus cher et le sujet de notre prière. Yaïla.

par Anakin Pankratov Mar 30 Avr 2013 - 4:48

Écoutant et hochant de la tête lorsque le Patriarche Zorthodoxe prononçait son discours, Anakin ne pouvait que trop bien comprend ce à quoi le vieil homme faisait référence. Timidement et d'un pas peu sûr, le sait homme se dirigea vers le centre du consistoire et entama sa rhétorique.

Messieurs, hommes d'églises, prélats et religieux de toutes confessions, je vous remercie de vous être déplacé pour l'occasion comme il y en a de trop rare maintenant aujourd'hui. Peu de fois maintenant avons-nous l'occasion de nous remettre en question et de se demander ce qui se passe de par le micromonde. Bien entendu je parle en mon nom et en celui de l'église cathodoxe-orthodique et non la vôtre, je tiens à le préciser. Parfois, il arrive que nous soyons si fervent que nous puissions nous aveugler impunément dans nos dogmes religieux sans parfois évoluer comme le micromonde le fait depuis tant d'année. Notre église a été à mal par divers régimes politiques qui ont tous tentés de nous rayer de la carte en nous ostracisant et en tentant de nous faire abjurer notre foi universelle. Les régimes politiques ont bien essayés de faire apostasier les populations mais dans le cœur de chacun de nos fidèle, il reste et restera toujours un fond de conviction religieuse.

C'est sur ce fond que nous devons tous travailler ensemble. Si le peuple au fond ne nous a jamais abandonner c'est qu'il croit tous en quelques choses de plus fort qu'eux. Mais la mode maintenant est de se déclarer laïc tout en conservant en cachette sa foi universelle en une puissance supérieur. C'est un grand dilemme que nos églises doivent affronter et je suis persuader que nous trouverons la solution un jour. L'une de nos religions est-elle supérieur à l'autre? Je ne crois pas puisqu'au fond nous prêchons tous pour la même force spirituelle, que celle-ci soit Bezoar ou Khrestos.

Devons-nous débattre sur la longueur de la barbe pour être plus prêt de ses convictions religieuses? Ou alors moderniser nos églises afin de garder nos croyants en son sein?

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