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[14-IV-2009] UW-Science Colo : II-C : Echanges commerciaux : Le New Zeal
Zollernberg :: Exlude :: Archives
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[14-IV-2009] UW-Science Colo : II-C : Echanges commerciaux : Le New Zeal
"Chers étudiants, vous excuserez mon absence de ces derniers temps. J'ai toute confiance dans ce que mes chers confrères auront su poursuivre votre enseignement en mon absence ; si vous le voulez bien, nous allons poursuivre là où nous nous étions arrêtés. Pour ceux qui viendraient de rejoindre ce cycle, je rappelle que le cours est intégralement disponible à la bibliothèque .
Les zindiens reçurent bientôt tous ce qui leur faisait défaut, habits, équipements de première nécessité, et leur système de valeur s’indexa sur celui des colons afin de leur permettre d’échanger avec eux. C’est ce que l’on appelle le « New Zeal » et qui correspond pour les Zindes à une nouvelle manière de faire du commerce. Avec l’introduction par la charte de création de la Compagnie des Zindes d’un monopole commercial entre le continent colonial et la métropole, les échanges s’en trouvèrent d’autant plus règlementés. La Compagnie créa des offices dans la plupart des villes, fixant les prix pour l’ensemble des biens les plus courants. Là encore, les zindigènes durent s’adapter, et les princes profitèrent notamment de cette aubaine pour échanger un peu de leur or contre les dernières avancées de la technique moderne, vélocipèdes, carrosses hippotractés, et surtout des armes à feu pour leurs gardes personnelles.
La Compagnie des Zindes crée la Livre Zindienne comme monnaie d’échange peu après sa propre création. Première véritable monnaie unique d’échange sur le continent zindien, elle reçoit d’abord un accueil mitigé de la part des zindigènes qui voient là une tentative zollernoise de leur imposer ses vues en matière de commerce. Voyant néanmoins que les méthodes ancestrales de commerce restent en vigueur et ne sont pas interdites, les différents Etats zindiens accueillent de mieux en mieux cette monnaie, réalisant qu’il leur est ainsi bien plus aisé de commercer avec leurs voisins mais surtout avec tout le continent. Le flou qui prédominait auparavant est supplanté par un sentiment d’égalité, les prix étant uniformément fixés en Livres Zindiennes. Le nombre d’échanges augmente considérablement.
En 2006 avec la signature du Zindia Act, les Zindes deviennent propriété de la Couronne Zollernoise et intègrent le Zterlingzbund, adoptant ainsi comme unique monnaie la Livre Zterling. Profitant de l’adoption de son prédécesseur, elle s’intègre rapidement dans la société zindienne.
Les échanges à l’intérieur des Zindes restent aujourd’hui encore sous l’emprise d’un grand flou juridique ; voici ce que dit la Charte de la Compagnie des Zindes :
« Article Premier - La Compagnie Royale des Zindes Orientales est constituée pour une durée illimité avec pour but le développement du négoce avec les Zindes et la gestion des comptoirs et établissements commerciaux qu’elle constituera à cette fin. Elle dispose pour ce faire du monopole intégral du commerce avec les Zindes. »
Ainsi, rien ne règlemente spécifiquement les échanges à l’intérieur des territoires, et de nombreuses villes et villages continuent d’user du troc comme principal moyen d’échange. Les lois territoriales disparates érigées par chaque prince continuent d’avoir cours. On notera néanmoins que l’introduction d’une monnaie unique et l’effort d’harmonisation des moyens de commerce apportés par la colonisation ont grandement fait diminuer l’importance du troc, en faveur d’une meilleure égalité et d’une meilleure transparence des échanges. Les prix fixés par la Compagnie des Zindes étant identiques dans l’ensemble des territoires zindiens, les gens peuvent s’y référer avec assurance ; de plus le soutien matériel et financier de la métropole, contrepartie des richesses extraites du sol zindien, permet de réduire l’impact des saisons sur le prix des matières premières.
La principale nouveauté qu’a permise l’apparition d’une monnaie d’échange aura bien sûr été le crédit, qui permet à quelqu’un d’acquérir un bien sur la promesse d’un paiement ultérieur alors qu’il fallait auparavant que ce paiement ait lieu immédiatement. Là encore, ceci permet l’augmentation des échanges, bien que les générations plus anciennes de zindigènes refusent souvent d’adopter ce mode de transaction.
On notera néanmoins que les Zindes, de par leur relative précarité, sont les premières à souffrir en cas de pénurie en métropole, car les ravitaillements n’arrivent plus dans les bâteaux. Ce fut notamment le cas lors de la guerre de libération du Zabrück-Crassauerstein, et ne manqua pas de provoquer de nombreux échauffements dans les principales villes où la dépendance vis-à-vis des denrées zollernoises se faisait grandissante.
En l’absence de réelle concurrence sur les territoires zindiens et grâce à ses liens avec les princes en place, en plus de ses obligations d’administration coloniale, la Compagnie des Zindes a mené la quasi-totalité des missions de prospection minière et de développement, pour la création de nouvelles villes ou l’implantation d’industries à bas-coûts. Néanmoins, il est encourageant pour le développement du commerce aux Zindes de constater que fleurissent les entreprises locales telles qu’exploitations forestières, plantations d’aromates et d’épices, de coton, distilleries de rhum…
Le principal handicap pour le développement d’acteurs de taille plus importante tient bien sûr dans la place qu’occupe déjà la Compagnie des Zindes, capable de fixer les prix qu’elle souhaite dans le transport des biens entre la métropole et les colonies. Si la situation initiale de monopole était nécessaire pour la création de liens économiques tout en assurant la stabilité politique des Zindes, on peut s’interroger sur l’efficacité de telles mesures aujourd’hui en l’absence d’une réelle dynamique d’expansion économique des colonies."
Les zindiens reçurent bientôt tous ce qui leur faisait défaut, habits, équipements de première nécessité, et leur système de valeur s’indexa sur celui des colons afin de leur permettre d’échanger avec eux. C’est ce que l’on appelle le « New Zeal » et qui correspond pour les Zindes à une nouvelle manière de faire du commerce. Avec l’introduction par la charte de création de la Compagnie des Zindes d’un monopole commercial entre le continent colonial et la métropole, les échanges s’en trouvèrent d’autant plus règlementés. La Compagnie créa des offices dans la plupart des villes, fixant les prix pour l’ensemble des biens les plus courants. Là encore, les zindigènes durent s’adapter, et les princes profitèrent notamment de cette aubaine pour échanger un peu de leur or contre les dernières avancées de la technique moderne, vélocipèdes, carrosses hippotractés, et surtout des armes à feu pour leurs gardes personnelles.
La Compagnie des Zindes crée la Livre Zindienne comme monnaie d’échange peu après sa propre création. Première véritable monnaie unique d’échange sur le continent zindien, elle reçoit d’abord un accueil mitigé de la part des zindigènes qui voient là une tentative zollernoise de leur imposer ses vues en matière de commerce. Voyant néanmoins que les méthodes ancestrales de commerce restent en vigueur et ne sont pas interdites, les différents Etats zindiens accueillent de mieux en mieux cette monnaie, réalisant qu’il leur est ainsi bien plus aisé de commercer avec leurs voisins mais surtout avec tout le continent. Le flou qui prédominait auparavant est supplanté par un sentiment d’égalité, les prix étant uniformément fixés en Livres Zindiennes. Le nombre d’échanges augmente considérablement.
En 2006 avec la signature du Zindia Act, les Zindes deviennent propriété de la Couronne Zollernoise et intègrent le Zterlingzbund, adoptant ainsi comme unique monnaie la Livre Zterling. Profitant de l’adoption de son prédécesseur, elle s’intègre rapidement dans la société zindienne.
Les échanges à l’intérieur des Zindes restent aujourd’hui encore sous l’emprise d’un grand flou juridique ; voici ce que dit la Charte de la Compagnie des Zindes :
« Article Premier - La Compagnie Royale des Zindes Orientales est constituée pour une durée illimité avec pour but le développement du négoce avec les Zindes et la gestion des comptoirs et établissements commerciaux qu’elle constituera à cette fin. Elle dispose pour ce faire du monopole intégral du commerce avec les Zindes. »
Ainsi, rien ne règlemente spécifiquement les échanges à l’intérieur des territoires, et de nombreuses villes et villages continuent d’user du troc comme principal moyen d’échange. Les lois territoriales disparates érigées par chaque prince continuent d’avoir cours. On notera néanmoins que l’introduction d’une monnaie unique et l’effort d’harmonisation des moyens de commerce apportés par la colonisation ont grandement fait diminuer l’importance du troc, en faveur d’une meilleure égalité et d’une meilleure transparence des échanges. Les prix fixés par la Compagnie des Zindes étant identiques dans l’ensemble des territoires zindiens, les gens peuvent s’y référer avec assurance ; de plus le soutien matériel et financier de la métropole, contrepartie des richesses extraites du sol zindien, permet de réduire l’impact des saisons sur le prix des matières premières.
La principale nouveauté qu’a permise l’apparition d’une monnaie d’échange aura bien sûr été le crédit, qui permet à quelqu’un d’acquérir un bien sur la promesse d’un paiement ultérieur alors qu’il fallait auparavant que ce paiement ait lieu immédiatement. Là encore, ceci permet l’augmentation des échanges, bien que les générations plus anciennes de zindigènes refusent souvent d’adopter ce mode de transaction.
On notera néanmoins que les Zindes, de par leur relative précarité, sont les premières à souffrir en cas de pénurie en métropole, car les ravitaillements n’arrivent plus dans les bâteaux. Ce fut notamment le cas lors de la guerre de libération du Zabrück-Crassauerstein, et ne manqua pas de provoquer de nombreux échauffements dans les principales villes où la dépendance vis-à-vis des denrées zollernoises se faisait grandissante.
En l’absence de réelle concurrence sur les territoires zindiens et grâce à ses liens avec les princes en place, en plus de ses obligations d’administration coloniale, la Compagnie des Zindes a mené la quasi-totalité des missions de prospection minière et de développement, pour la création de nouvelles villes ou l’implantation d’industries à bas-coûts. Néanmoins, il est encourageant pour le développement du commerce aux Zindes de constater que fleurissent les entreprises locales telles qu’exploitations forestières, plantations d’aromates et d’épices, de coton, distilleries de rhum…
Le principal handicap pour le développement d’acteurs de taille plus importante tient bien sûr dans la place qu’occupe déjà la Compagnie des Zindes, capable de fixer les prix qu’elle souhaite dans le transport des biens entre la métropole et les colonies. Si la situation initiale de monopole était nécessaire pour la création de liens économiques tout en assurant la stabilité politique des Zindes, on peut s’interroger sur l’efficacité de telles mesures aujourd’hui en l’absence d’une réelle dynamique d’expansion économique des colonies."
Re: [14-IV-2009] UW-Science Colo : II-C : Echanges commerciaux : Le New Zeal
une question dans la salle : est-ce à dire que vous estimez qu'il faut désormais changer le régime légal de la colonisation ? Si on supprime la Compagnie des Zindes, par quoi la remplacer selon vous ?
Re: [14-IV-2009] UW-Science Colo : II-C : Echanges commerciaux : Le New Zeal
- Votre question est éminemment intéressante, je dois l'avouer. *L'étudiant en question bombe le torse et rosit un peu, sous les acclamations de ses camarades.*
Ce que nous suggérons ici n'est nullement la suppression de la Compagnie des Zindes, mais simplement une négociation de son monopole du commerce. A l'évidence, elle doit faire face à des impératifs de gestion des Zindes que n'auraient pas d'autres compagnies, ce qui leur permettrait d'être plus compétitives ; mais avec le régime spécial d'imposition dont elle bénéficie, la Cie a aujourd'hui tout simplement trop de latitude pour une compagnie commerciale ayant à la fois d'énormes responsabilités et un contrôle externe très limité.
Je pense que d'ici quelques années, les Zindes seront prêtes à une véritable séparation entre l'administration coloniale, qui travaille dans l'intérêt commun et pour la sauvegarde des intérêts zollernois, et les compagnies commerciales qui tirent profit des énormes richesses du continent. Il y aura là de nombreuses pistes à explorer pour votre génération.
Ce que nous suggérons ici n'est nullement la suppression de la Compagnie des Zindes, mais simplement une négociation de son monopole du commerce. A l'évidence, elle doit faire face à des impératifs de gestion des Zindes que n'auraient pas d'autres compagnies, ce qui leur permettrait d'être plus compétitives ; mais avec le régime spécial d'imposition dont elle bénéficie, la Cie a aujourd'hui tout simplement trop de latitude pour une compagnie commerciale ayant à la fois d'énormes responsabilités et un contrôle externe très limité.
Je pense que d'ici quelques années, les Zindes seront prêtes à une véritable séparation entre l'administration coloniale, qui travaille dans l'intérêt commun et pour la sauvegarde des intérêts zollernois, et les compagnies commerciales qui tirent profit des énormes richesses du continent. Il y aura là de nombreuses pistes à explorer pour votre génération.
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