Rapport de l'informateur de la Couronne

Rapport relatif à la situation politique du Zollernberg à l'adresse de Son Altesse Royale Louis Ier, Grand-duc de Zollernberg, Défenseur de la Foi, rendu public par Son ordre.

Par L'Honorable Baron de Lezingham,
Informateur de la Couronne,

Votre Altesse,


Les élections générales n'ont dégagé aucune majorité absolue pour aucun des partis en présence. Les sièges sont ainsi répartis : le PNZ en obtient 195, le PLZ 182, le PCZ 153. Aussi le gouvernement de coalition devra s'assoir sur une majorité stable. Nous regarderons d'abord la configuration politique laissée par les élections passées avant d'analyser les points défendus par chacun.

I - La victoire mitigée du PNZ

Les élections passés ont vu l'avènement du PNZ sur la scène politique zollernoise. Fondée par d'ancien membre du PCZ, il s'en démarque par son attitude réactionnaire et doctrinaire, au service de la restauration du Zollernberg impériale. Ses électeurs viennent du PCZ. Il obtient ainsi deux provinces sur les quatre provinces conservatrices des dernières élections (Zabrück et Silverstein), et jouisse d'un fort soutien dans la province de Nordenmark nouvellement rattachée à votre Couronne. Le PCZ ne parvient qu'à conserver le Wasserland, fief historique du PCZ, et dont la population élevée lui fait remporté ses cent cinquante trois sièges. Il baisse de plus de 50 %, passant de 80,24 % des sièges lors de la précédente législature à 28,84 % aujourd'hui. Le PLZ, fait quant à lui, une progression de près de 15 % passant de 19,76 % lors de la dernière législature, à 34,34 % aujourd'hui. Il conserve son bastion historique, le Kolstein, confirme sa victoire dans le Wilhelstein et gagne les Zorcades grâce au soutien des minorités religieuses.

II - Une communauté d'esprit entre le PNZ et le PCZ

L'analyse des programmes permet de remarquer une accointance des programmes conservateur et nationaliste. Politique de grandeur, soutien aux armées et renforcement des pouvoirs grand-ducaux sont les valeurs communes des deux partis. Rien ne les distingue vraiment si ce n'est la focale portée sur les questions économiques par le PCZ, dont l'impôt universel sur le revenu est en contradiction avec la défense des privilèges défendus par le second. Toutefois, l'esprit d'ordre moral reste commun aux deux formations. Le PLZ apparait en dépit des points qu'il porte en commun avec les conservateurs (abolition des privilèges, modernisation de l'armée, création d'une caisse de sécurité sociale), trop en contradiction avec l'esprit de cette dernière formation pour assuré la stabilité d'une coalition gouvernementale. Aussi je préconise à Votre Altesse, la nomination de l'Honorable Karl von Felgenheim, député de Zollenheim, en qualité de formateur du prochain gouvernement.

Je reste de Votre Altesse, le dévoué et humble serviteur

Honorable Alexander Smith, Baron de Lezingham
o.e.z., c.b.z.