Re: Palais & Domaine de Pratz

par Feu Nola von Richthofen Mar 11 Mar 2014 - 11:18

Château de Zalmoral, Wasserland
Le 11 mars 2014

Cher Franz,
Mon canard chéri,

J'ai appris la nouvelle de ton mariage avec une grande tristesse. Tu as donc cédé de nouveaux au diktat de nos sociétés policées, alors que nous aurions pu former un couple libre. Je ne t'en veux point, tu fus un exceptionnel amant quoiqu'un peu gauche à cause de ce testicule atrophié. Je t'ai fait découvrir des plaisirs interdits, j'ai soutenu tes vigoureux assauts quoiqu'un peu bref avec le même désir que la jeune vierge découvrant le plaisir la chaire. Aucun endroit de mon corps ne t'ai désormais inconnu. Je ne t'oublierai pas bel amant, pas plus que je n'oublierai ta sensualité juvénile. La porte de ma chambre à couchée te sera toujours ouverte.

Ton affectionnée,

Nola

par Prince Zabrücksi Lun 15 Fév 2016 - 20:28

- Maison Zabrücksi -

Son Altesse le Prince Franz Molenkopv von Zabrücksi, Pair de la Couronne
Comte de Meinhof, Baron de Huezel, Seigneur de Pratz et de Breztlitovsk
Chancelier de Zollernberg, Vice-Roi, gouverneur général des Zindes
Colonel et Capitaine du N.S.A.R Charlotte-Marie

et

Son Altesse la Princesse Elizabeth von Zabrücksi, son épouse, née Weztling

ont la joie de vous faire part de la naissance de leur premier fils

Wenzel, August, Leopold, Ernst

La mère et l'enfant se portent bien. L'enfant porte les prénoms de Wenzel, en mémoire de son aieul du XIII siècle qui combattit avec succès les Slaves en Zaxe et de Leopold en mémoire du père de la Princesse Elizabeth. Le jeune prince sera baptisé en la chapelle Zaint-Ernst du Palais de Pratz à Zollenheim, ce mardi 16 mars, par Son Excellence Monseigneur de Kroenenberg, son oncle. Il recevra pour parrains le comte Felgenheim et la Très Noble Nola von Richthofen.

par Prince Zabrücksi Mer 29 Nov 2017 - 1:12

Le crépuscule d'un Prince

Franz Molenkopv von Zabrücksi respirait péniblement. De temps à autre, un râle s'échappait de sa bouche, tout son corps se cabrait et sa main se cramponnait à celle de son frère, Ztanizlaz qui psalmodiait des prières.

Franz avait bien vécu. Son ascension politique avait été délicate, il n'avait pas eu l'aura de son père, et il avait eu la tristesse de perdre sa première épouse. Il ne s'en était jamais vraiment remis. Toutefois, des motifs de fierté subsistaient. Il avait servi son pays, maladroitement parfois, mais toujours avec fidélité. En un sens, il avait tenu son rang.
Il avait aussi la satisfaction de voir ses enfants autour de lui. Son aîné Philippe reprendrait bien le flambeau familial, il serait un vrai Prince Zabrücksi. Ozcar également s'en sortirait. Il se cherchait encore mais il était entre de bonnes mains, son épouse Anaztazia de Livadia, princesse sans royaume, était une femme forte et sainte. Elle veillerait sur lui.

Et puis, il y avait eu le Zollernberg. Ce pays, son pays, que Franz aimait passionnément et naturellement comme on aime sa famille. Ce pays qui avait tant donné au monde, et qui avait ce dernier à reprendre.

Ztanizlaz, évêque de son état, haussa un peu la voix. Franz se souvint de sa présence. Ce qu'il avait peur de l'enfer malgré les recommandations de son frère. Il avait toujours manqué d'espérance. Au crépuscule de la vie, le mourant se sentait si fragile. Il avait toujours aimé les honneurs, les titres et les médailles. Cela l'habillait aux yeux du monde, mais aujourd'hui, il se sentait nu, pêcheur et faible alors qu'il allait rencontrer ses Créateurs.

Franz émit un nouveau râle. Elizabeth pleura, et le dernier regard de son mari fut pour elle.

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