(Lettres patentes) Lettres portant création dans la pairie de Zollernberg

OUS, Louis, par la grâce des Dieux, Grand-Duc de Zollernberg et Défenseur de la Foi, Empereur des Zindes; Grand-Maître de l'Ordre de la Sainte-Trinité, Grand-Maître de l'Ordre de la Couronne, Grand-Maître du Très Éminent Ordre de l'Étoile des Zindes, etc.

A TOUS, PRESENTS ET A VENIR, QUI CES PRESENTES LIRONT, POUR PERPETUELLE MEMOIRE, SALUT !

Il relève assurément à la fois de l’audace et de l’esprit de sacrifice que de se lancer sans compter dans le service de la Couronne et des Sujets sur lesquels s’exerce sa bienveillante autorité. Il convient de reconnaître et de distinguer ceux qui parmi les sujets zollernois font preuves de ces deux qualités essentielles. Dans certains cas et pour certains d’entre eux, le temps n’est qu’accessoire car l’on discerne promptement et clairement le zèle de leur participation à la gloire de la Couronne et à la grandeur de l'Empire Zollernois.

Afin de rendre ce zèle impérissable et d’associer pour toujours de tels mérites au service de la Couronne, Nous souhaitons dès ce jour témoigner au Sieur Edorel Gatline, Feld-Maréchal de Nos Armées, Grand-Officier de l'Ordre de la Couronne et Commandeur de l’Ordre de l’Empire Zollernois de Notre satisfaction et de Notre bienveillante reconnaissance pour ses actions et son abnégation.

Entre autres choses notre cher et estimé Edorel Gatline s’est illustré par l’ardeur qu’il a mise dans la réalisation des tâches qui lui ont été confiées comme éminent diplomate, haut-fonctionnaire et officier de nos armes. Devenu Feld-Maréchal, chargé de la conduite de Nos armées et de Notre secret, il a poursuivi les défis imposés par l’exigence impériale zollernoise jusqu’à jouer un rôle de premier plan dans la modernisation de nos armées, le rétablissement de nos états dans le concert des nations et la permanence de notre représentation auprès de nos alliés.

Nous faisons donc savoir, que pour ces causes et autres bonnes considérations, de l’avis de notre conseil et de notre grâce spéciale, pleine puissance et autorité royale, Nous avons, par ces présentes lettres, signées de notre main, élevé et élevons la pairie de Castelmore et ses dépendances dans les Zorcades en baronnie. Ainsi, nous souhaitons que le Sieur Edorel Gatline, Feld-Maréchal de Nos Armées, soit élevé à la qualité de baron de Castelmore et pair de Zollernberg. Nous rappelons qu’en titre et qualité de noble, Nous voulons et ordonnons qu’il soit toujours tenu, censé et réputé, comme Nous le tenons, censons et réputons pour tel, ensemble ses enfants et postérité tant mâles que femelles, nés et à naître en légitime mariage, de même que ceux qui sont issus de noble face et que ledit baron de Castelmore et sa postérité, qu’il jouisse et use de tous les droits, prérogatives, privilèges, franchises, libertés, prééminences, exemptions et immunités dont jouissent et sont accoutumés de jouir les autres nobles de notre Grand-Duché, comme aussi qu’il puisse acquérir, tenir et posséder toutes sortes de fiefs, terres et seigneuries de quelque nature, titres et qualités qu’elles soient.

Nous souhaitons donc que le titre de baron de Castelmore que Nous conférons à notre très cher et bien aimé Edorel Gatline, en sa qualité de noble et pair soit transmis à sa postérité, au premier enfant mâle né et à naître en légitime mariage, puis au second, jusqu’au dernier, puis à sa descendance mâle de ligne directe, dans l’ordre de naissance, les mâles devant les femelles, dans lequel cas où il n’y aurait pas de descendance mâle, à la première enfant femelle, puis à la seconde, jusqu’à la dernière, sans quoi le titre échoira à la Couronne.

Sont également accordées à notre très cher et bien aimé baron de Castelmore, les armes de la baronnie comme armes personnelles, et le droit de porter armoiries telles que timbrées et réglées par la Chancellerie de Zollernberg, avec pouvoir de les faire peindre, graver et inculper en tels endroits de ses maisons, terres et seigneuries que bon lui semblera.


Et pour que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous avons fait apposer aux présentes notre grand sceau, sauf en autres choses notre droit et le droit d'autrui en toutes. Car tel est notre bon plaisir.


Donné au Palais, le vingt-huitième jour du mois de février de l'an de grâce deux mil treize, de notre règne le deuxième.

Louis

Par le Grand-duc,

Georg Smith, Carzinal-Archevêque de Wilhelstadt,
c.e.z., c.p.b.
Chancelier de Zollernberg


Georg, carzinalem
Le Grand-duc étant en son Conseil

De Son Excellence le Marquis de Deschambault,

A

Son Excellence le Baron de Castelmore



Cher ami,

J'ai appris votre récent anoblissement et je tiens à ce titre à vous faire part de toutes mes félicitations.

Le Zollernberg peut être fier de votre action à son service et ces lettres patentes en sont une haute récompense entièrement mérité.

Si votre emploi du temps vous permet quelques temps libre, nous serions heureux, mon épouse et moi-même, de vous invitez dans un de nos domaines de campagne.

Croyez, cher ami, en ma sincère sympathie,


Klaus Störtebeker

Baronnie de Castelmore

Son Excellence Edorel Gatline, Baron de Castelmore

à

Son Excellence Klaus Störtebeker, Marquis de Deschambault

Cher ami,

Je vous remercie pour votre sollicitude, ça n'est pas une chose à laquelle je m'attendais à vrai dire, et il faudra que je m'y fasse.

Je me permet de vous retourner le compliment, Edoran peut également s'enorgueillir d'avoir un excellent meneur d'hommes à la tête de ses armées, et qui plus est à déjà remporté une guerre.

Il se trouve que j'ai prévue un voyage en Edoran, un voyage d'affaire qui plus est. Un antiquaire d'Allancia avec qui j'ai de bons rapports m'a fait savoir qu'il avait quelques exemplaires de livres et de manuscrits à sa disposition qui irait bien dans ma bibliothèque. Nous nous sommes donnés rendez-vous dans deux semaines. Ce serait l'affaire de quelques jours, mais je crois que je peut vous rendre visite à vous et votre épouse.

Agréez cher ami, toute l'appréciation que j'ai envers vous, ainsi que mes hommages à Madame.

Edorel Gatline

De Son Excellence le Marquis de Deschambault,

A

Son Excellence le Baron de Castelmore



Cher ami,

A mon tour de vous remercier. Nous avons tout deux l'amour de notre pays et le sens du dévouement désintéressé.

Je vous recevrais donc en mon Hôtel de Sabrevoix, en plein centre d'Allancia. Vous pourrez y loger tout le temps de votre séjour, vous serez chez vous.

Croyez, cher ami, en ma sincère sympathie,


Klaus Störtebeker