Séance inaugurale de la 22e législature

Julius quitta alors la tribune du gouvernement pour monter à la tribune.

- Mesdames et messieurs les députés, chers amis, c’est avec grand plaisir que je vous retrouve aujourd’hui en la première session du Parlement zollernois depuis l’élection générale. Cette législature sera forte en projets et en réforme. Son Altesse Royale aura d’ailleurs l’occasion de le rappeler et je ne ferais donc pas de Sa parole un écho. Mais cette législature doit également impulser une dynamique nouvelle dans la façon de voir et de faire de la politique dans notre pays. Aussi, il me semble que le changement qui va toucher le Zollernberg doit aussi se matérialiser dans cette noble assemblée. Pour cela, j’ai l’honneur de proposer la candidature de madame Nola von Richthofen à la présidence de notre Parlement. La députée von Richthofen est une femme d’exception. Elle est une politicienne aguerrie, au fait des grands dossiers qui arrivent et que vous aurez bientôt à traiter. Elle s’est investi corps et âme dans la reconnaissance des droits des femmes. Ce combat pour les droits civiques l’honore et il nous paraissait tout à fait évident qu’une femme comme elle, aux nombreuses qualités, était toute indiquée pour représenter les couleurs libérales et progressistes à la présidence du Parlement.

Les députés libéraux, bien plus a l’aise dans les travées depuis leur victoire se levèrent pour applaudir leur leader, certains, autour de l’intéressée se tournèrent vers elle pour l’applaudir aussi alors même que le vote n’avait pas encore eu lieu. Certains Whigz applaudirent aussi et l’enthousiasme allait en diminuant au fur et à mesure que l’ont se dirigeait vers le droite. Julius, ayant fini son bref laïus se tourna alors vers le doyen d’exercice, les deux hommes échangèrent un sourire discret et entendu avant que le Premier Ministre regagna sa place entre Schweitzer et Gatline.

Mesdames, Messieurs les députés,

Il m'est un honneur d'accepter la fonction qui m'échoit par votre suffrage. Il est un honneur moins pour ma personne que pour la condition des femmes qui peuplent notre Nation. Je tâcherai d'être digne de la charge à laquelle vous m'avez appelée. Le mandat que j'ai reçut de vous me donnera à travailler en bonne intelligence avec le gouvernement. Avec lui, j'entends porter le progrès social indissociable de celui de la condition des femmes.