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Auteur d'un doublé, Krooz, élu homme du match, a offert une victoire historique à son équipe face à une vaillante équipe liberistanaise

Lors de ce match, les Lions rêvaient d'offrir au Zollernberg une première victoire en match officiel devant un stade olympique archi-comble et en fusion. C'est désormais chose faite, même si l'adversité fût au rendez-vous avec une équipe visiteuse venue pour remporter la victoire. Ce fut d'ailleurs les liberistanais qui s'illustrèrent le plus en ce début de match très rythmée avec Hyan Pa-Ma (12e) qui touchait les montants. Cela avait le mérite de faire réagir les Zollernois qui remontaient d'un cran sur le terrain. La délivrance vint alors de l'inévitable Krooz, qui, sur un joli service de Beck placait une tête implacable. Au retour des vestiaire, l'équipe-hôte revenait avec les mêmes intentions. Sur une belle ouverture de Prib, Krooz partait en un-contre-un avec le gardin liberistanais, le dribblait, et marquait un doublé dans le but vide. Mais les visiteurs n'avaient pas l'intention de jouer les victimes expiatoires dans cette fête zollernoise, ceux-ci musclaient leur jeu et faisaient reculer les Zollernois qui payaient la débauche d'énergie jusque-là employée. A la 77ème minute, Han Da-Bo trouvait la faille d'un plat du pied à l'entrée de la surface et relançait son équipe. Les vagues liberistanaises déferlaient alors sur la défense zollernoise qui tenait bon même si Han-Da-Bo fit passer un frisson dans les travées du stade lorsque son coup-franc fut difficilement repoussé par Verracys (90ème)

Au coup de filet, les Zollernois pouvaient exulter et communier avec leur public. les Liberistanais pouvaient quant à eux espérer un meilleur résultat lors du match retour à la maison.

Les lions ont dominé sans partage une très moyenne équipe locquetienne contre laquelle ils auraient pu et peut-être dû alourdir le score.

Les supporters zollernois ont longuement ovationné leurs joueurs après un match bien maîtrisé de bout en bout. D'entrée de jeu, les Zollernois s'installaient dans le camp locquetien mais pêchaient à la finition. Krooz manquait deux fois le cadre (11e, 23e) tandis que Zievens (31e) et Jendrizek (33e) forçaient le gardien Pichet à la parade. Du côté des visiteurs, ce n'était pas le raid solitaire de Michel Kopa (40e) qui pouvait sérieusement inquiéter l'arrière-garde grand-ducale. Au retour des vestiaires, les Zollernois trouvaient la faille. Jendrizek, fauché en pleine surface, se faisait justice et marquait son penalty en prenant le gardien à contre-pieds (67e). Les Locquetiens craquaient alors complètement. Décalé par Krooz, Hoffman doublait la mise six minutes plus tard (73e). En toute fin de match, le meneur de jeu zollernois manquait de peu d'inscrire un doublé avec une frappe lointaine qui frôlait l’arête des cages visiteuses.

Au coup de sifflet final, les Zollernois pouvaient se congratuler. Les lions sont toujours invaincus!

Mes Dieux ! Ce que ce fut compliqué ! Au coup de sifflet final, les Zollernois semblaient encore sonnés et avaient du mal à réaliser qu'il n'avait finalement pas perdu ce match. L'équipe livadienne s'est montrée à un niveau tactique et technique que beaucoup n'attendaient pas, et pourtant nombre d'observateurs avaient appelé Ballwanz à se méfier d'une équipe dont la plupart des joueurs évolue dans l'un des trois grands de la Bundezliga.

Et pourtant tout avait bien commencé. Dès l'entame de jeu, Prib plaçait sa tête sur un corner et donnait l'avantage aux siens (8e) et puis plus rien. Ce fut une véritable leçon de football que les tigres donnèrent aux lions. Tandis que Khimki par deux fois manquait de peu le cadre (13e, 17e), Perm obligeait Verracys à s'employer à deux reprises, une première fois sur coup franc (29e) et une deuxième fois dans les pieds de l'avant-centre livadien (35e) En dépit de ses occasions concédés, les Zollernois tenaient l'avantage à la pause.

Au retour des vestiaires, Livadia était récompensé de ses efforts et marquait rapidement par l'intermédiaire de l'intenable Khimki. (47e) Cela avait le mérite de faire réagir les Zollernois et le public du stade olympique pouvait enfin applaudir les siens sur une frappe de Sievens. (55e) L'accalmie était de courte durée, et les Livadiens redonnèrent le tournis à leurs hôtes. Khimki (61e), Salenko (68e, 74e) chauffaient les gants d'un Verracys impérial. La défense zollernoise aux abois s'effondrait alors en fin de match et Salenko pouvait détendre sa grande carcasse et plaçer une tête qui semblait être celle de la victoire (90e). On se disait alors que ce n'était que justice pour les valeureux Livadiens, et que les Zollernois avaient évité l'humiliation... Et vient le miracle ! Alors que l'on jouait les arrêts de jeu, un long ballon hasardeux balancé dans la surface livadienne trouvait l'inévitable Krooz, fantomatique jusque-là, qui mit un coup de patte du bout du pied au bon moment et trompa la vigilance de Feev. Deux à deux !

Les Livadiens pouvaient nourrir des regrets alors que les Zollernois s'en tiraient à bon compte. Cependant, il faudra hausser le niveau de jeu et faire bien mieux pour espérer un résultat positif la semaine prochaine au Liberistant.

A l'issue d'un match très plaisant, les Zollernois ont écrasé des ayaliens qui se sont effondrés en fin de match.

Après leur piètre prestation contre les Livadiens, les Zollernois ont brillamment rassuré les leurs contre une équipe ayalienne vite dépassé. Il fallait pourtant attendre la demi-heure de jeu pour voir la première action franche des lions. Krooz, idéalement placé, récupérait un ballon aux abords de la surface et plaçait une frappe d'une pureté indicible qui se logeait en pleine lucarne.(29e) On en restait là pour la première mi-temps, il était dit que les acteurs voulaient faire le spectacle en seconde période. C'est à quoi s'employait l'avant-centre ayalien Roque Cruz qui remettait les équipes à égalité sur corner.(59e) Le festival zollernois pouvait alors commencer. Jendrizek marquait d'un tir puissant à l'entrée de la surface (60e) et Hoffman (69e) battait de très près le gardien visiteur sur un long coup-franc de Prib. Les lions, jamais rassasiés, ne s'arretaient pas là. Verdys plaçait sa tête sur corner et marquait(73e) mais le chef d’œuvre du match était pour Krooz, qui sollicitant un une-deux avec Hoffman, enroulait un superbe tir dans le petit filet ayalien. Quel but ! Quel match ! Cinq à un !

A l'heure où nous écrivons ces lignes, le score du match Liberistant-Zollernberg ne nous est pas encore parvenu, mais cette belle victoire est de bonne augure. Gageons que les lions se montrent aussi brillants à l'extérieur !

Les lions sont toujours invaincus, et cette fois-ci, loin de leur antre de Whilelstaufen. C'est ce dont se félicitait Ballwanz à la fin du match. Les Zollernois voyagent bien ! Le match avait d'ailleurs commencé de la meilleure des manières. A la 17ème minute, Krooz montrait l'étendue de son talent à deux défenseurs locaux, et marquait d'un tir à ras de terre. Dès lors, les Libérannais se montraient plus entreprenants. Comme au match aller Han-Da-Bo se montrait à son avantage. Après un duel raté face à Verracys, il ne manquait pas sa seconde chance et remettait les deux équipes à égalité de la tête.(39e) A la reprise, le match s'équilibrait et restait sur un faux rythme. Les visiteurs semblaient bien émoussés après cette série de match amicaux, et les locaux controlaient le ballon et cherchaient patiemment la faille. Et pourtant, c'est du côté zollernois que la fortune pencha. Sur un corner mal dégagé par les locaux, Reinartz remettait dans le tas, et Jendrizek reprenait du plat du pied. Deux buts à un !

Ainsi s'achève la série de matchs amicaux pour les lions. Le bilan est très positif pour les lions. Ceux-ci ont joué cinq matchs, en ont remporté quatre, et on était mis en échec une seule fois. Les canonniers zollernois ont fait trembler les filets à treize reprises tandis que l'arrière-garde n'en concédait que cinq. Assurément, notre équipe nationale est en forme, et les supporters n'attendent qu'une chose, c'est qu'elle réédite ces très belles performances en compétition internationale.

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Quelques semaines après la fin de la coupe micromondiale de fuzzball de 2017, notre rédaction a voulu dresser un premier bilan de cette compétition. Rappelons que les lions zollernois ont piteusement échoué dans la conquête de ce trophée en échouant à sortir des phases de poules tandis que les Krasslandais allèrent au bout de l'aventure en décrochant la coupe.

Sur le plan sportif, l'échec de l'équipe zollernoise est cuisante. Les lions de Ballwanz nourrissaient d'autres espérances après la brillante série préparatoire de matchs amicaux où ils étaient restés invaincus. Hélas, cela a mis nos joueurs dans un faux sentiment de puissance, peu d'observateurs ont rappelé que les équipes ayalienne, libérienne, locquetienne et même livadienne ne valaient pas les poids lourds du football micromondial ! La désillusion en fut d'autant plus cruelle !

Le premier match zollernois fut l'occasion d'une première défaite deux buts à zéro. Jamais les Zollernois brouillons et peu disciplinés ne semblèrent en mesure d’inquiéter une équipe francovare républicaine solide et efficace à défaut d'être brillante.
Le deuxième match  contre les jallanistes mit en exergue les mêmes errements défensifs et la même absence de rigueur chez les Zollernois. A ce haut niveau, cela ne pouvait se traduire que par une nouvelle défaite, en l’occurrence deux buts à un, même si à cette occasion  les lions faisaient enfin trembler les filets avec Jendrizek.
Troisième match. On attendit une réaction d'orgueil des Zollernois. Ballwanz réorganisa son schéma tactique et il y eut du mieux, même si ce fut encore insuffisant. Zollernois et Skotiniens se quittèrent après un match nul deux buts à deux.
Le quatrième match récompensa enfin les Zollernois de cette lente remise en question. Assurément, ce succès d'un but à zéro contre les grands Pryans restera dans les annales. Malheureusement, le réveil fut trop tardif et à ce stade de la compétition, les lions n'avaient plus leur destin entre leurs pieds.
Le cinquième match blessa l'orgueil national avec une défaite deux à zéro contre les Krasslandais mais personne n'espérait mieux du côté zollernois. Assurément, il y avait une classe d'écart entre les valeureux lions et les futurs champions.

A l'issue de ce match, les Zollernois furent officiellement éliminés. Trois défaites, un nul, une victoire. Tel fut le médiocre bilan zollernois. Vint l'heure de tirer les conclusions. Assurément la défense zollernois faillit. Encaisser huit buts en cinq matchs est rédhibitoire à ce niveau. Notre milieu de terrain ne fut pas en jambes non plus. Nombre de journalistes du monde s'étonnèrent de notre pauvreté technique et tactique que nos matchs amicaux avaient dissimulé. Devant nos attaquants privés de soutien firent ce qu'ils purent. Krooz sur lequel tout le pays comptait fut seulement moyen mais Jendrizek fit montre de son meilleur football. Quel dommage que le reste de l'équipe ne fut pas au diaposon !

Ballwanz présenta sa démission. Elle allait de soi. Jamais notre sélectionneur ne fut capable de faire franchir à notre équipe le palier qui sépare les matchs amicaux des compétitions internationales. Gageons que notre nouveau sélectionneur Bernhard Auer tira plus de nos lions !

Toutefois, les Zollernois ne furent pas les seuls à rater leur compétition, nous adressons également un carton rouge aux organisateurs de l’événement. Assurément, les libériens sont plus rigoureux dans la réalisation de plan quinquennal ou dans la répression des royalistes que dans l'organisation d'une compétition micromondiale !

Demain découvrez notre deuxième article : le fuzzball et les les Libériens : histoire d'un échec 

Demain soir, nous saurons le résultat du troisième match de poule des Zollernois. Après une victoire d'entrée contre les Véranais et une lourde défaite contre les Krasslandais, les lions doivent impérativement l'emporter face au Kolozistan pour passer en quart de finale. En cas de match nul, ce sera les Kolozistanais qui prendront la deuxième place du groupe au vu de leur goal-average bien meilleur que celui de nos Zollernois.

En attendant ce résultat, la rédaction a voulu se prendre au jeu des pronostics. Et nous sommes presque unanimes, le Zollernberg n'a que peu de chances de battre le Kolozistan. Nous entendons déjà les critiques de certains lecteurs qui nous reprochent de ne pas soutenir les lions contre vents-et-marées. Ils ne comprennent pas que les journalistes ne sont pas des supporters mais des analystes. Oui, nous aimons notre pays, oui nous espérons que les lions fassent vibrer tout un pays qui ne veut que s'enflammer ! Seulement, nous essayons aussi d'être aussi lucides et objectifs.

Nous pensons que les lions ne vont pas gagner face aux Kolozistanais parce que l'équipe de Ballawanz a trop de manques. Que manque t-il à l'équipe grand-ducale ? A peu près tout ce qui est nécessaire au niveau micromondial. De bons joueurs déjà. Hormis Beck, Prib et Krooz, nos joueurs ne sont pas au niveau requis pour cette compétition. Il leur manque de la vitesse, de l'intelligence tactique du sang-froid. Que dire des courants d'air pris par notre pauvre libéro Reinartz ? Et du manque de professionnalisme de Prib ? Il nous manque aussi un encadrement tactique digne de ce nom. Ballwanz s'entête avec ce 4-4-2 étriqué et dépassé qui laisse trop de place sur les ailes. Ce système est fait pour donner les clefs du jeu à un 10 hors-norme et nous ne l'avons pas. Nous ne l'avions pas au Liberistant et nous ne l'avons toujours pas mais le sélectionneur s'entête, encore. Ballwanz n'est pas un tacticien. Contre le Krassland, les joueurs zollernois semblaient être comme des enfants sur le terrain. Courant en tout sens, ne sachant jouer ensemble, se heurtant sur le bloc discipliné et rigoureux des Krasslandais comme un bateau heurte des récifs.

Toutefois, on note un progrès par rapport au micromondial du Liberistant. Alors qu'ils semblaient systématiquement hors-sujet, les lions sont cette fois-ci vaillants. Ils se sont battus corps et âme pour éviter le naufrage face à Véran, contre le Krassland ils n'ont jamais baissé les bras malgré un scénario catastrophique, et leur brave impétuosité a mis parfois leurs rivaux sous l'éteignoir. Voilà ce qu'on peut leu reconnaître, ils sont vaillants. Cet adjectif dont on se gargarise souligne toutes nos limites et dit quelque chose de terribles des Zollernois. Ce sont les Véranais qui doivent être vaillants ! Pas les Lions ! Pas un pays qui après avoir longtemps imaginé qu'il était un grand du fuzzball micomondial réalise doucement le fossé qui le sépare des grandes équipes.

Ainsi donc, nous pensons, et les parieurs nous suivent, que le Zollernberg ne fera pas mieux qu'un match nul contre le Kolozistan. Évidemment, un exploit est possible. C'est le propre de ce spot extraordinaire de voir des équipes faibles se sublimer sur un match. Il suffit d'un grand match de Krooz, d'un scénario idéal et quelque chose se produira. Mais dans tous les cas, que le Zollernberg quitte piteusement la compétition, ou qu'il continue cahin-cahan l'aventure, il faudra TOUT changer. Repartir de zéro, bâtir les bases du fuzzball zollernois, apprendre des grandes équipes, pour que les lions rugissent enfin !