Remous du côté valdisk de la frontière

Le gouvernement était fort inquiet. La tentative d'indépendance du Novaskanya avait plongé le pays dans la guerre civile et on craignait que l'onde de choc n'ait des répercussions du côté zollernois.

L'arrivée massive de réfugiés valdisks, merksistes, était possible. De même, le chaos indicible entre toutes les chapelles merksistes du grand foutoir valdisk pouvait fort bien se terminer par une reprise en main par un général autoritaire et ambitieux qui, comme ses prédécesseurs, pourrait utiliser l'antizollernisme primaire comme force unificatrice de sa nation.

Aussi, avait-on déployé douze mille hommes pour renforcer la frontière. Assurer la sécurité du territoire national tout en remplissant un devoir d'humanité à l'égard d'éventuels réfugiés était le leitmotiv du gouvernement.