(Wilhelstaufen - Cour Impériale) Conseil de l'Empereur

Ulrich III de Wurtemberg : "Sire, je demande justice ! Le duc Valdemar est un félon ! Il a rançonné un de mes villages, laissant pour mort mon officier de justice, raptant une de mes sujettes, je demande réparation !"

Louis IV : Duc Valdemar, qu'avez-vous à respondre ?

- C'est grand déshonneur que d'accuser un duc de Zollernberg. Je suis dans mon droit. Hemlzchdorf, puisqu'il s'agit du lieu que vous prétendez gouverner mais dont vous ignorez le nom, relève de la seigneurie de Mannheim. Helga la Fessue, sa seigneur d'antan l'a remis en dot à mon aïeul Wenzel II en 1043 lors de ses épousailles. Mon féal Hans a rétabli mes droits sur mes terres, de manière brutale, je le concède… Mais je suis dans mon droit et j'en appelle à mon bon souverain pour qu'il le reconnaisse !

Le Conseil impérial était divisé en deux tendances : d'un côté, les légistes, mis au pouvoir par l'Empereur Henri, issu de la petite noblesse et de la bourgeoisie montante, ayant fait son droit à la capitale, incarné et le Recteur et coadjuteur de l'Empire Engelram von Manheim, de l'autre, les grands féodaux, abaissés durant le règne glorieux de l'Empereur Henri incarné au Conseil par le Comte de Wilhelhof, ambitieux oncle de l'Empereur.

Engelram von Manheim, partisan du pouvoir impérial et de la raison d'Etat, soutenait l'affaiblissement des Molenkopv, puissants féodaux, obstacle à l'affirmation des droits de la Couronne. Charles de Nazzau, pour sa part, frère de l'Empereur défunt était un grand seigneur apanagiste, bien sûr il n'avait pas siège à la Diète, mais sa puissance territoriale aux marches du Wasserland et du Zabrück, sa clientèle au sein de l'Empire et au délà, par son alliance avec la puissante Maison de Klausbourg régnante en Persis, en avait fait l'un des hommes forts du Conseil. Hostile aux novelletés introduites par les légistes de son frère défunt, âme princière, empereur - jus uxoris - du trône fantôme de Persis, il était partisan de la chevalerie et du droit féodal.

Louis IV était un prince faible. L'ombre de son père planait encore sur le Conseil. Au moment de prendre la parole il se souvenait de ces rabroueurs : "Louis taisez vous !" asséné par un père trop sévère, incarnation du mot de majesté. Alors que l'usage lui commandait de demander conseil à ses vassaux. Il resta muet. Contrairement à l'usage, Messire de Wilhelhof prit la parole :

Charles de Nazzau : - Duc Valdemar pouvez-vous prouver la possession du village d'Hemchalz - ces noms zabrtückois sont toujours si difficile à dire pensa-t-il ? -

Engelram de Manheim : - Que le duc Valdemar possède ou nom Helmchalz n'a que peu d'importance. Si Helmschdorff est sous suzeraineté zabrückoise, Messire de Zabrück a tué et rapiné ses vassaux sans justice ; il oit en répondre devant la justice de l'Empereur. Si il est sous suzeraineté kolsteinoise - ce que la coutume soutient - alors, il doit répondre d'avoir attaqué sans raison un vassal de l'Empereur.

Ulrich III de Wurtemberg : - Sire ceci n'est que menterie ! Je demande réparation !

Louis IV était fatigué de ses nuits blanches passés de l'angoisse du souvenir d'un père qu'il croyait hanter ses appartements.

Louis IV : Cessez vos persiflages Zabrück ! Nul ici ne doute de la probité du duc de Kolstein. Messire de Wurtemberg est un prud'homme, il est menterie de penser et de proclamer le contraire. Concernant votre affaire, présentez vos pièces à Messire de Manheim qu'il puisse les aviser.

Les documents passèrent de mains en mains

Spoiler:

EL/Cf ci dessus/EL

Le membre 'Zollernberg' a effectué l'action suivante : Fuzzball

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'Cour Suprême' : 6

Manheim : ce document me semble être un faux.

Louis se renfrogna :

Louis IV : La possession du village d'Helmchdorff, et les terres attenantes est confirmé au duc de Kolstein. Messire de Zabrück je vous condamne à payer au Sire de Kolstein une indemnité de 5 000 livres et au Trésor impérial 5 000 autres livres ! Car tel est nostre bon plaisir !

Messire von Manheim rédigera l'acte de mon jugement.

Enguerrand, un chevalier de la suite de Wurtemberg : Messire laissez-moi allé rendre gorge à ce Valdemar, les bois sont peu sûrs, notre escorte est vaillante ! Nous aurons tôt fait de culbuter ces pendards.