Fêtes du trône 2021

Samedi 30 octobre, retransmission télévisée du discours de S.A.R. la Grande-Duchesse

ZTV 1 et ZTV 2, à 12 h 30, retransmirent en direct le discours de la Grande-Duchesse, depuis le Palais Cobourg.


Les premières notes de la Marche de la Garde Pruzzienne, l'hymne national, se firent entendre, le Palais et le drapeau zollernois en arrière plan, avant de laisser apparaître, la Grande-Duchesse, en pied, portrait de ses enfants et de ses parents sur une commode en arrière-plan.

Mesdames et messieurs,
chers sujets,

Cette dernière année, notre pays a traversé une rude épreuve : celle de la flémingite destructrice des relations sociales et internationales. Notre pays a payé un lourd tribut. Nombre d’entre nous ont vécu un drame familial ou professionnel, ont souffert de solitude et d’isolement.

Dans l'épreuve et l'adversité, notre modèle de société, construit sur le socle de la démocratie, s’est révélé être solide et fertile en projets créatifs, venus de la société civile.

Je remercie la Fédération Zollernoise de Fuzzball pour la qualité et la haute tenue du championnat micromondial qui s'est tenu sur notre territoire national. Il a relancé les interactions et à la vie sociale, si nécessaire aux sociétés démocratiques. J'ai aussi une pensée particulière pour le monde de la culture, fertile en projets littéraires et artistiques qui perpétue la tradition artistique de notre pays.

Nous avons pris conscience de la nécessité de collaborer davantage à tous les niveaux. Car seul, aucun individu, aucune institution ne peut faire face et s’adapter aux grands changements qui nous attendent.

Nous avons aussi redécouvert le rôle indispensable de l’Etat et de la fonction publique. Leur étroite collaboration avec les entreprises et la société civile est une des clés du succès de la gestion de la crise sanitaire actuelle et de la relance de notre activité et de nos interactions sociales.

Mesdames et messieurs,

Pour construire notre avenir, nous avons notre histoire, nos traditions, nos savoir-faire et notre créativité. Nous avons aussi les valeurs de notre civilisation zollernoise faites d'honneur, de générosité, de solidarité, d’empathie et de courage. La civilisation zollernoise tiendra, grâce à notre conscience nationale. C’est là un acquis précieux, à préserver. Il nous permettra d’affronter les défis ; pour notre pays ; pour le micromonde entier. C’est cette conviction que je vous partage à l’occasion de la fête nationale.

La reprise de l'hymne clôtura le discours.

Samedi 30 octobre, 15 heures, Palais-Cobourg, Wilhelstaufen

La Salle du trône du Palais Cobourg accueillait les récipiendaires des Fêtes du Trône. Au premier rang d'entre eux figurait Félix Kemnitz, le célèbre journaliste devenu gloire nationale à la faveur du championnat micromondial. Il allait recevoir l'ordre de la Sainte Trinité, le plus ancien et le plus prestigieux - car contingenté à huit membres - de la Monarchie zollernoise.

Félix s'agenouilla devant sa Souveraine. La reine se saisit de l'épée présentée par son aide de camp.

- Sieur Félix Kemnitz, nous vous faisons chevalier de l'Ordre de la Sainte Trinité.

Elle passa l'épée sur les deux épaules de l'impétrant.


Puis, la Souveraine lui remit le ruban de l'ordre. L'aide de camps de la Souveraine vint lui présenter le collier des membres de l'ordre chevaleresque, sous les applaudissements de l'assemblée. Les médias souligèrent une vision moderne de la Monarchie qui ne récompensait plus seulement les soldats de ses ordres les plus prestigieux, mais aussi les entrepreneurs et les écrivains.


Vinrent ensuite la remise des ordres nationaux. L'Ordre de la Couronne, tout d'abord :

- Prince Zabrücksi, nous vous faisons chevalier de l'Ordre de la Couronne.

La Grande-Duchesse épingla le précieux ruban violet sur la veste du ministre qui ne faisait, en cela que suivire, une tradition séculaire :  de père en fils, le nom des Zabrücksi s'égrenait à la lecture des pages du registre de l'Ordre.

Puis, autre signe des temps, vint la remise des insignes bleus et rouges de l'Ordre de l'Empire, récompensant ceux qui contribuaient au rayonnement du pays. Signe des temps et des engouements médiatiques. Les sportifs étaient bien représentés dans la nouvelle promotion. L'entraîneur et la capitaine de l'équipe zollernoise de Fuzzball furent tous deux fait chevalier de l'Ordre de l'Empire, eût égard à l'équipe admirable qui avait portée haut les couleurs nationales.

Samedi 30 octobre, 17 heures, Palais de la Rezidenz, Wilhelstaufen


La Rezidenz, palais séculaire de la Monarchie édifiée sur l'ordre de Charlotte-Marie Ière, était depuis des lustres l'écrin qui servait de décor aux fastes de la Monarchie. Les siècles ne les avaient pas amoindris. L'esprit du temps, portant volontiers en dérision le sacré, réclamait pourtant son lot de cérémonies surannées, d'uniformes chamarrés et de bicornes empanachées, comme pour, inconsciemment, se raccrocher à la chaîne des temps que la modernité, sans cesse, menaçait de rompre.

Néanmoins, que l'on ne s'y trompe pas : il n'y avait chez les spectateurs du théâtre de la Monarchie, plus aucune conscience du Sacré, du sens de la Tradition, simplement un décorum propre à nourrir les papiers glacés des magasines mondains et la vanité d'un peuple resté fier.

La réunion du chapitre de l'Ordre de la Sainte Trinité était de ces cérémonies dont le Zollernois est friands. Elle se tenait dans la chapelle Saint-Sigismond dans l'enceinte de l'antique palais baroque des empereurs de Zollernreich. Se déroulant sous les règnes passés à l'abri des regards, le Zollernois avait gagné avec l'avènement de la société de l'image et de l'information, le droit de pénétré dans cette cérémonie séculaire, retransmise à la télévision, et qui faisait le plaisir de la ménagère de 50 ans, et de l'étudiant féru d'Histoire et de décorations militaires.

Le commentateur rappela l'Histoire de l'Ordre, contingenté à 8 membres, le Souverains, 3 chevaliers, 2 officiers et 2 ecclésiastique fondé par Otton VIII, au milieu du XVIe siècle, pour célébrer la Paix du Wasserland, mettant fin, sous l'égide du Patriarche Clemenz IV et de la Sainte Trinité, à la guerre fratricide entre les Nassau et les Molenkopv. Si les statuts avaient été révisés au début du siècle dernier par le Grand-Duc Frédéric-Guillaume Ier afin d'admettre des roturiers qui s'en retrouvait ainsi anobli le cérémonial et la tenue était restés inchangés depuis le XVIe siècle. Le commentateur rappela les grands noms de l'aristocratie zollernoise qui avait donné des chevaliers à l'Ordre. Qu'ils soient d'immémoriale extraction à l'image des Babenberg, des Synance ou des Zabrucksi, ou d'une pairie récente acquise par les mérites politiques, à l'image des Delisle, des Watersee ou des Richthofen. Il ne manqua pas de souligner, que l'arrivée de Kemnitz dans la prestigieuse compagnie : il était le premier roturier, le premier non-pair, la première personnalité issue de la société civile, marquant ainsi une étape dans l'Histoire de l'Ordre. Deux critères demeuraient cependant : les mérites envers la Couronne et la condition de Zorthodoxie (que l'extrême gauche s'était empressée de dénoncer sur les réseaux sociaux, regrettant également l'absence de femme dans un ordre qui demeurait - à l'exception de la Souveraine - exclusivement masculin).

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La Souveraine suivant les trois chevaliers vivant de son ordre, le Prince Consort, le Kronprinz et le désormais Freiherr Félix Kemnitz, suivi du clergé de Sa chapelle dirigé par le Grand-aumônier de la Cour, Monseigneur Ingezzon, évêque de Kreuzunburg, pénétra en procession, ouverte par les Gardes du Corps et l'Ecuyer de sa Maison militaire, dans la chapelle Saint-Sigismond (saint patron de la Chevalerie zollernoise et du pays), édifice baroque à l'intérieur du Palais.

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Après l'office divin, les chevaliers, s'agenouillèrent pour prêter ou renouveler leur hommage envers la Souveraine, ainsi qu'on l'eût fait en des temps médiévaux. Si le cérémonial fut aisé pour Kemnitz et pour le Kronprinz, se fut un véritable rôle de composition pour le Prince Consort, qui conservait une vision pour le moins traditionnelle du mariage.

Samedi 30 octobre, 19 heures, Opéra-Royal, Wihelstaufen



Alors que la nuit tombait sur Wilhelstaufen, l'Opéra-Royal s'illuminait, accueillant ce soir une représentation d'Eliogabalo de Cavallyz, le célèbre compositeur et organiste zorcadien du XVIIe siècle, en présence de la Cour, du Corps diplomatique à Wilhelstaufen, et honneur insigne, de la Grande-Duchesse et des Princes. Des Zollernois méritant, bénévoles associatifs du milieu humanitaire, étudiants tirés au sort dont la flémingite avaient perturbé les Cours, y avait été invités au frais de Son Altesse Royale. Enfin, jour de fête nationale oblige, la représentation serait diffusée, en direct sur ZTV 2, pour le bonheur de tous les Zollernois.

La salle était prête accueillir les hôtes prestigieux.

La noria des Rollz Royze, les firent arriver en tenue de gala face au tapis. Le directeur de l'Opéra-Royal accueillait les hôtes de marque avant de les conduire jusqu'à leur loge, dont certains, à l'image de la Duchesse de Silverstein, en était les propriétaires. Parmi les célébrités attendus, le Kronprinz apparut en frac au bras de sa sœur la princesse Charlotte en robe de soirée. Il y eut aussi le Premier Ministre livadien, Alexander Reinsalu, seul chef de gouvernement étranger à avoir honoré l'invitation zollernoise. Tous trois prirent place dans la loge grand-ducale, dont il ne manquait que l'ornement, la Souveraine elle-même.

La salle, comble et bruyante, se tut d'un coup et se leva, au son de la trompette royale. Le couple grand-ducal fit son apparition. Au bras du Prince Consort en frac, la Grande-Duchesse portait un diadème de sa collection personnelle. Elle s'installa à la gauche du Premier Ministre livadien, le Prince Consort prenant place au côté de sa belle-mère, la Duchesse douairière de Zabrück.

Les lumière s'éteignirent. L'opéra débuta.


La mise en scène moderne, par Thomas Schön, de cet opéra en trois actes, racontant la vie tragique du sanguinaire l'empereur yssois Héliogabale, ne plaisait en rien à la Grande-Duchesse et à son époux - fervent défenseur du classicisme en art -. Cependant, il fut un succès pour la critique, et pour les communiquant du Palais, qui dépoussiérait ainsi les ors de la Monarchie par une touche de modernité.

La ZTV 1 et 2 diffusait en direct le défilé.

- Peter, je rappelle à nos téléspectateurs que vous êtes colonel de réserve et journaliste spécialiste de la défense. Vous commenterez avec nous ces très belles images du défilé militaire & civil, parce que rappelons le des civils défileront aujourd'hui, avec les troupes.

- A vos côtés se trouvera Ernst-Andreas Gelbmann, notre consultant historique, docteur en histoire, professeur de phaléristique et d'uniformologie au Hilzbury College vous êtes l'auteur d'une thèse très remarquée sur les uniformes de la Maison militaire du Grand-Duc au XVIIe. On peut dire que vous êtes le spécialiste zollernois des ordres et décorations civils et militaires - et aussi le seul. C'est bien cela Ernst Andreas ?

- Et des grades et uniformes civils et militaires, rajouterai-je chère Maria. J'ai aussi une petite compétence sur les Maisons royales, puisque j'ai eu la chance de publier aux éditions Richthofen, les carnets de pêche à la mouche de S.A.R. le Grand-Duc Louis Ier, aux éditions Zabrücksi, édité à 64 exemplaires, ce dont je ne suis pas peu fier. J'aime aussi beaucoup les organigrammes !

- Bien euh... merci Ernst Andreas. Reprenons... Peter quelles sont les unités que nous voyons défiler sous nos yeux.

- Eh bien Maria, il s'agit des unités de la Maison militaire de S.A.R., chargée de la protection personnelle du Souverain. La Maison militaire de S.A.R. est une composante des armées grand-ducales, au même titre que l'Armée zollernoise, que la Marine de S.A.R. Elle est commandée par le Major-général de la Garde Pruzzienne, actuellement le général Hanz von Wildschweinheim, officier d'origine zabrückoise  que nous voyons au côté de Son Altesse Royale. La Maison militaire est composée de deux corps, les Gardes du Corps...

- On peut ajouter que le major-général von Wildschweinheim est issu d'une vieille famille zabrückoise qui remonte au XIIe siècle, vassal des Princes Zabrücksi, qui a donné à chaque génération des militaires au Zollernreich puis encore aujourd'hui au Grand-Duché, à l'image du général, qui est aussi seigneur du petit village de Kimmergheim dans le Bas-Zabrück.

- La Maison militaire disais-je est composée de deux corps...

On peut observer que le général porte sur lui les insignes d'officier de l'Ordre de l'Empire Zollernois fondé par Frédéric-Guillaume Ier.

- La Maison militaire est composée de deux corps...

- On peut encore ajouter pour compléter l'exposé de Mon Colonel, que le général commandant la Maison militaire de la Grande-Duchesse est aussi gouverneur militaire de Wilhelstaufen.

Le consultant militaire semblait bouillonner.

- Bien merci, Ernst-Andreas, pour ces informations, vous vouliez nous dire Peter ?

- La Maison militaire est composée de deux corps : les Gardes du Corps, commandés honorifiquement par l'Ecuyer de Son Altesse Royale...

- Oui tout à fait, à titre de colonel.

- ... Et par les Gardes Pruzziennes, composées de 5 bataillons d'infanterie.

- Lorsqu'ils sont dégagées de leur devoir de représentation officielle, les Gardes du Corps sont engagés sur les théâtres d'opération où est engagés l'Armée zollernoise, au même titre que leurs collègues de la ligne.

- Oui d'ailleurs, ils tiennent dans la ligne, le grade immédiatement au dessus de celui qu'ils tiennent dans la Maison militaire.

- Voilà, Messieurs, la Grande-Duchesse arrive avec son escorte, Place de la Réunion, où elle va passer en revue, à cheval, les troupes de la Garde-Pruzzienne.

- C'est bien cela Maria. A ce passage, les détachements représentés vont baisser leurs drapeaux respectifs.

- Voilà la Grande-Duchesse est place de la Réunion. On autant la Marche de la Garde Pruzzienne, qui est notre hymne, mais aussi la Marche régimentaire des Gardes-Pruzziennes. Que pouvez-vous nous en dire Ernst Andreas ?

- Oui, Maria, traditionnellement, les membres de la Famille grand-ducale font leurs classe dans la Garde-Pruzzienne.

Au colonel de réserve Peter Knecht, consultant militaire de ZTV 2, de compléter la réponse laconique de son confrère :

- La Garde-Pruzzienne est le plus ancien corps de l'armée zollernoise. Sa constitution remonte à la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Il s'est illustré lors de la bataille d'Austerlitz en 1805, puis, plus récemment lors de la libération du Wasserland en 2005 et celle du Crassauerstein, en 2006.

Ses rangs sont composés de soldats d'élite qui assure des services d'honneurs auprès de la Souveraine et occupe dans la ligne le rôle d'infanterie légère mécanisée.

5 bataillons, 500 à 700 personnel chacun la compose : le 1er bataillon dont le souverain est traditionnellement le colonel est un bataillon de grenadier dont nous pouvons admiré l'uniforme à l'écran - il n'a pas changé depuis le début du XIXe siècle. Les 4 autres bataillons sont des bataillons d'infanterie. A noté que le dernier des 5 bataillons de Garde-Pruzzienne, le 5e bataillon, dit "Bataillon zabrückois", a été créé en 2020, par l'incorporation de l'infanterie de la Garde d'Honneur des Archiducs de Zabrück-Crassauerstein.

Ernst-Andreas qui s'était effacé devant l'exposé magistral de son confrère, ajouta afin de conserver la face, dans cette espèce de combat de coqs :

- J'ajouterai que la Garde-Pruzzienne a acquis par ses mérites militaires au service de la Couronne et donc de l'Eglize, le titre de gloire de "Premier régiment de la Zorthodoxie"

- Merci Messieurs pour vos commentaires. La Grande-Duchesse passe désormais en revue les troupes de la Garde Pruzzienne, place de la réunion, alors que la fanfare de la Garde joue la Marche pruzzienne, notre hymne nationale, mais aussi l'hymne de marche de la Garde.


- Oui tout à fait, constituant son escorte rapproché, on retrouve, à cheval le Prince Consort, le Kronprinz, le Major-général de la Garde-Pruzzienne ainsi que le Feld-Maréchal des Armées, dont nous n'avons pas encore parlé, l'amiral Terenze Buscheim, officier général de marine dont les mérites ne sont plus à démontrer.

- Tout à fait Peter, on peut remarquer sur le grand-uniforme blanc de Feld-Maréchal des Armées, les insignes d'officier dans l'Ordre de la Couronne, fondé comme chacun se souvient à la fin du XVIIe siècle sous le règne de Wilhelm XIV ou récompenser les mérites militaires, réformés sous le règne de Frédéric-Guillaume Ier et qui récompense, aujourd'hui les mérités éminents civils comme militaires. Le Premier Ministre est d'ailleurs de droit, grand-officier de l'Ordre de la Couronne.

Un peu hors sujet, Ernst-Andreas fut néanmoins heureux de sa sortie.

- Merci Ersnt-Andreas pour ce rappel pha... comment dit-on ?

- Phaléristique, Maria, de phalère, la médaille, la phalère est la science des médailles.

- Merci pour ce cours de phaléristique donc, alors que la Grande-Duchesse a rejoint la tribune officiel. Invité d'honneur - et il faut le dire, le seul chef de gouvernement s'étant déplace - , le Premier ministre Reinsalu a pris place au côté de la Souveraine

- Tout à fait, puis, selon l'ordre protocolaire, alternativement à gauche et à droite, on reconnaît le Prince Consort, le Kronprinz, les Princes de Zollernberg et les Princes du Sang, selon l'ordre de succession, les carzinaux résidants - on reconnaît le carzinal Inzeln, archevêque de Wilhelstadt et le carzinal Grau, archevêque de Kroenenberg, et  le chancelier, le Baron Gartner, l'archevêque de Zotterdam, Monseigneur Zimoniz, suivi de la Première Ministre, Anna Zeeman,  du Président du Parlement, Georg Thomas, du Président de la Cour Suprême, L'Honorable Friedrich Ulme, puis le Corps diplomatique présent à Wilhelstaufen, dont on aperçoit le doyen, le nonze apoztolique, Monseigneur Frau, le chambellan de la Cour, le comte de Dalberg, l'écuyer de Son Altesse Royale, le duc de Wasserland, puis vient les pairs de la Couronne, on peut distinguer parmi le Prince Zabrücksi, l'ancien ministre des affaires extérieures et président exécutif de la FZF qui vient d'être nommé hier chevalier de l'Ordre de la Couronne, les évêques, les barons-pairs, les membres de la Cour Suprême, les membres du gouvernement, le tout nouveau Freiherr Kemnitz - au rang des chevaliers de l'Ordre de la Sainte-Trinité, les membres du Conseil Privé - tous d'anciens Premier Ministre, on distingue notamment Ben Porter, le prédécesseur d'Anna Zeeman -, le Président de la Cour d'Appel, le Président du Tribunal de Première Instance, et enfin, les grands-cordons et grands-officiers des ordres grand-ducaux, on distingue au dernier rang, le bourgmestre de Wilhelstaufen, le conservateur Horazio Mezzer.

- Merci Ersnt-Andreas pour ses précisions protocolaires, pour le moins complète... (et dont les télespectateurs se fichent éperdument pensa-t-elle) La Grande-Duchesse a désormais rejoint la tribune. Elle s'est assise le défilé à pied peut débuter.

- Sur le son de la Marche Pruzzienne jouée par la fanfare de la Garde, commandé par le lieutenant-colonel Anton Gerissen, les troupes à pied, s'élance depuis le Boulevard de la Réunion et s'éclatent devant la tribune grand-ducale après avoir abaissé leur drapeau et saluer

Comme c'est le cas traditionnellement, les élèves-officier de l'Académie royale militaire de Zandhurzt, menés par le major-général Franz Kopf, commandant de l'école, ouvre ce défilé à pied. L'école forme les officiers de l'Armée de terre, et de la Prévôté, mais donne également leur formation militaire aux médecin recruté par le Service de Santé et aux ingénieurs du Royal-Ingénieur. Les élèves-officiers sont recruté sur concours après leur licence, et passe 44 semaines en école, où ils apprennent les rudiments des armes, du commandement, mais également, notre armée est une armée est une armée de gentleman...

- A vous voir il n'en fait aucun doute

- ... le savoir-vivre.


- Viennent ensuite leurs rivaux du Collège royal de la Marine de Port-Zaïd. Le collège, dernier né des écoles militaires a été fondé sous le règne de Victor-August Ier, dans l'enceinte de la base navale de Port-Zaïd, désaffectée après la démilitarisation du Golfe du Locquetas. Sur le même modèle que son homologue terrien, il forme chaque année 130 officiers qui sont appelés à devenir officier de quart, officier mécanicien, second, commandant, sur les bâtiments de Son Altesse Royale.$

Arrivent ensuit les élèves officiers de Collège royal de la Zollern Air Force de Zolorado Zpringz.